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Attention, statistiques ! Comment en déjouer les pièges / Joseph KLATZMANN
Titre : Attention, statistiques ! Comment en déjouer les pièges Type de document : texte imprimé Auteurs : Joseph KLATZMANN Année de publication : 1996 Importance : 248 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-2643-6 Langues : Français Catégories : Économie
StatistiquesMots-clés : Économie Statistiques Résumé : Pour apprendre, en s'amusant, à éviter les pièges de la statistique. En 40 ans de vie professionnelle, l'auteur a tout trouvé : statistiques fausses, contradictoires, pièges, lacunes... Ses anecdotes couvrent tous les domaines de l'économie. Attention, statistiques ! Comment en déjouer les pièges [texte imprimé] / Joseph KLATZMANN . - 1996 . - 248 p.
ISBN : 978-2-7071-2643-6
Langues : Français
Catégories : Économie
StatistiquesMots-clés : Économie Statistiques Résumé : Pour apprendre, en s'amusant, à éviter les pièges de la statistique. En 40 ans de vie professionnelle, l'auteur a tout trouvé : statistiques fausses, contradictoires, pièges, lacunes... Ses anecdotes couvrent tous les domaines de l'économie. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 762 L-KLAT Livres Le Fil d'Ariane Livre Disponible Autisme : Nouveaux spectres, nouveaux marchés / Agnès AFLALO
Titre : Autisme : Nouveaux spectres, nouveaux marchés Type de document : texte imprimé Auteurs : Agnès AFLALO Année de publication : 2012 Langues : Français Catégories : Autisme
DSM
Économie
médicamentMots-clés : Autisme DSM Économie Médicament Résumé : On fait croire que l'autisme se répand ; on décrit une épidémie ; on crie haro sur la psychanalyse. De quoi s'agit-il ? De vous faire consommer des produits qui ne servent à rien ni à personne, pas aux autistes en particulier. Agnès Aflalo démonte la stratégie marketing de Big Pharma : dévoyer les cautions scientifiques et les agences " indépendantes " d'évaluation, afin de booster ses ventes. Tout affect devient une maladie. L'hyperactivité a été fabriquée pour rentabiliser la pilule de l'obéissance. L'extension des " troubles du spectre autistique " vise à généraliser les tests et la rééducation intensive des enfants - proies faciles - par des techniques cognitivo-comportementales. Le surdiagnostic suivi de l'hyperprescription produisent déjà des ravages aux États Unis. Face à cette négation de la parole singulière des jeunes sujets, les psys français seraient-ils plus visés d'être moins dociles ? La psychanalyste dénonce avec la publication de la 5e version du "Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux" et d'un rapport de la Haute autorité de santé en France en 2012, la médicalisation de la psychiatrie et la mise en avant des thérapies cognitivo-comportementales au détriment de la psychanalyse dans la prise en charge de l'autisme en particulier chez l'enfant. Quatrième de couverture Autisme Nouveaux spectres Nouveaux marchés On fait croire que l'autisme se répand ; on décrit une épidémie ; on crie haro sur la psychanalyse. De quoi s'agit-il ? De vous faire consommer des produits qui ne servent à rien ni à personne, pas aux autistes en particulier. Agnès Aflalo démonte la stratégie marketing de Big Pharma : dévoyer les cautions scientifiques et les agences " indépendantes " d'évaluation, afin de booster ses ventes. Tout affect devient une maladie. L'hyperactivité a été fabriquée pour rentabiliser la pilule de l'obéissance. L'extension des " troubles du spectre autistique " vise à généraliser les tests et la rééducation intensive des enfants - proies faciles - par des techniques cognitivo-comportementales. Le surdiagnostic suivi de l'hyperprescription produisent déjà des ravages aux États-Unis. Face à cette négation de la parole singulière des jeunes sujets, les psys français seraient-ils plus visés d'être moins dociles ? agnès aflalo Psychanalyste, membre de l'École de la Cause freudienne et de l'Association mondiale de psychanalyse, psychiatre, ancien praticien hospitalier. Elle enseigne à la Section clinique de Paris-Île-de-France. Auteur de L'Assassinat manqué de la psychanalyse (Cécile Defaut, 2009), elle a contribué à des ouvrages collectifs : Connaissez-vous Lacan ? (Seuil, 1992), Qui sont vos psychanalystes ? (Seuil, 2002), L'Anti-Livre noir de la psychanalyse (Seuil, 2006). Elle a été directrice adjointe du journal Le Nouvel Âne. Autisme : Nouveaux spectres, nouveaux marchés [texte imprimé] / Agnès AFLALO . - 2012.
Langues : Français
Catégories : Autisme
DSM
Économie
médicamentMots-clés : Autisme DSM Économie Médicament Résumé : On fait croire que l'autisme se répand ; on décrit une épidémie ; on crie haro sur la psychanalyse. De quoi s'agit-il ? De vous faire consommer des produits qui ne servent à rien ni à personne, pas aux autistes en particulier. Agnès Aflalo démonte la stratégie marketing de Big Pharma : dévoyer les cautions scientifiques et les agences " indépendantes " d'évaluation, afin de booster ses ventes. Tout affect devient une maladie. L'hyperactivité a été fabriquée pour rentabiliser la pilule de l'obéissance. L'extension des " troubles du spectre autistique " vise à généraliser les tests et la rééducation intensive des enfants - proies faciles - par des techniques cognitivo-comportementales. Le surdiagnostic suivi de l'hyperprescription produisent déjà des ravages aux États Unis. Face à cette négation de la parole singulière des jeunes sujets, les psys français seraient-ils plus visés d'être moins dociles ? La psychanalyste dénonce avec la publication de la 5e version du "Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux" et d'un rapport de la Haute autorité de santé en France en 2012, la médicalisation de la psychiatrie et la mise en avant des thérapies cognitivo-comportementales au détriment de la psychanalyse dans la prise en charge de l'autisme en particulier chez l'enfant. Quatrième de couverture Autisme Nouveaux spectres Nouveaux marchés On fait croire que l'autisme se répand ; on décrit une épidémie ; on crie haro sur la psychanalyse. De quoi s'agit-il ? De vous faire consommer des produits qui ne servent à rien ni à personne, pas aux autistes en particulier. Agnès Aflalo démonte la stratégie marketing de Big Pharma : dévoyer les cautions scientifiques et les agences " indépendantes " d'évaluation, afin de booster ses ventes. Tout affect devient une maladie. L'hyperactivité a été fabriquée pour rentabiliser la pilule de l'obéissance. L'extension des " troubles du spectre autistique " vise à généraliser les tests et la rééducation intensive des enfants - proies faciles - par des techniques cognitivo-comportementales. Le surdiagnostic suivi de l'hyperprescription produisent déjà des ravages aux États-Unis. Face à cette négation de la parole singulière des jeunes sujets, les psys français seraient-ils plus visés d'être moins dociles ? agnès aflalo Psychanalyste, membre de l'École de la Cause freudienne et de l'Association mondiale de psychanalyse, psychiatre, ancien praticien hospitalier. Elle enseigne à la Section clinique de Paris-Île-de-France. Auteur de L'Assassinat manqué de la psychanalyse (Cécile Defaut, 2009), elle a contribué à des ouvrages collectifs : Connaissez-vous Lacan ? (Seuil, 1992), Qui sont vos psychanalystes ? (Seuil, 2002), L'Anti-Livre noir de la psychanalyse (Seuil, 2006). Elle a été directrice adjointe du journal Le Nouvel Âne. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 6854 L-AFLA Livres Le Fil d'Ariane Livre Disponible Ce que parler veut dire / Pierre BOURDIEU
Titre : Ce que parler veut dire : l'économie des échanges linguistiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre BOURDIEU Editeur : Paris : Fayard Année de publication : 1982. Importance : 243 p. Présentation : ill. Format : 22 cm. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-213-01216-2 Note générale : Recueil de textes remaniés, extraits pour la plupart de "Actes de la recherche en sciences sociales", 1975-1981. Langues : Français Catégories : Discours
Économie
Langage
Nationalisme
Politique
Sociologie
SymboliqueRésumé : Le discours n'est pas seulement un message destiné à être déchiffré; c'est aussi un produit que nous livrons à l'appréciation des autres et dont la valeur se définira dans sa relation avec d'autres produits plus rares ou plus communs. L'effet du marché linguistique, qui se rappelle à la conscience dans la timidité ou dans le trac des prises de parole publiques, ne cesse pas de s'exercer jusque dans les échanges les plus ordinaires de l'existence quotidienne: témoins les changements de langue que, dans les situations de bilinguisme, sans même y penser, les locuteurs opèrent en fonction des caractéristiques sociales de leur interlocuteur; ou, plus simplement, les corrections que doivent faire subir à leur accent, dès qu'ils sont placés en situation officielle, ceux qui sont ou se sentent les plus éloignés de la langue légitime.Instrument de communication, la langue est aussi signe extérieur de richesse et un instrument du pouvoir. Et la science sociale doit essayer de rendre raison de ce qui est bien, si l'on y songe, un fait de magie: on peut agir avec des mots, ordres ou mots d'ordre. La force qui agit à travers les mots est-elle dans les paroles ou dans les porte-parole? On se trouve ainsi affronté à ce que les scolastiques appelaient le mystère du ministère, miracle de la transsubstantiation qui investit la parole du porte-parole d'une force qu'elle tient du groupe même sur lequel elle l'exerce.Ayant ainsi renouvelé la manière de penser le langage, on peut aborder le terrain par excellence du pouvoir symbolique, celui de la politique, lieu de la prévision comme prédiction prétendant à produire sa propre réalisation. Et comprendre, dans leur économie spécifique, les luttes les plus éloignées, en apparence, de toute rationalité économique, comme celles du régionalisme ou du nationalisme. Mais on peut aussi, à titre de vérification, porter au jour l'intention refoulée de textes philosophiques dont la rigueur apparente n'est souvent que la trace visible de la censure particulièrement rigoureuse du marché auquel ils se destinent.P. B. Note de contenu : Bourdieu nous offre ici un bon exemple des résultats auxquels on peut arriver en faisant se croiser linguistique et sociologie. Abolissant la frontière entre linguistique interne et externe promulguée par Saussure, Bourdieu tente de nous décrire, par de multiples exemples, la langue comme indissociable des conditions sociales dans lesquelles elle est mise en fonctionnement. Les exemples sont de qualité avec la réserve que ce sociologue use parfois d'une langue qu'il faut se laisser le temps d'apprivoiser.
Un ouvrage central pour une perspective sociolinguistique de la part du plus regretté de nos sociologues.Ce que parler veut dire : l'économie des échanges linguistiques [texte imprimé] / Pierre BOURDIEU . - Paris : Fayard, 1982. . - 243 p. : ill. ; 22 cm.
ISBN : 978-2-213-01216-2
Recueil de textes remaniés, extraits pour la plupart de "Actes de la recherche en sciences sociales", 1975-1981.
Langues : Français
Catégories : Discours
Économie
Langage
Nationalisme
Politique
Sociologie
SymboliqueRésumé : Le discours n'est pas seulement un message destiné à être déchiffré; c'est aussi un produit que nous livrons à l'appréciation des autres et dont la valeur se définira dans sa relation avec d'autres produits plus rares ou plus communs. L'effet du marché linguistique, qui se rappelle à la conscience dans la timidité ou dans le trac des prises de parole publiques, ne cesse pas de s'exercer jusque dans les échanges les plus ordinaires de l'existence quotidienne: témoins les changements de langue que, dans les situations de bilinguisme, sans même y penser, les locuteurs opèrent en fonction des caractéristiques sociales de leur interlocuteur; ou, plus simplement, les corrections que doivent faire subir à leur accent, dès qu'ils sont placés en situation officielle, ceux qui sont ou se sentent les plus éloignés de la langue légitime.Instrument de communication, la langue est aussi signe extérieur de richesse et un instrument du pouvoir. Et la science sociale doit essayer de rendre raison de ce qui est bien, si l'on y songe, un fait de magie: on peut agir avec des mots, ordres ou mots d'ordre. La force qui agit à travers les mots est-elle dans les paroles ou dans les porte-parole? On se trouve ainsi affronté à ce que les scolastiques appelaient le mystère du ministère, miracle de la transsubstantiation qui investit la parole du porte-parole d'une force qu'elle tient du groupe même sur lequel elle l'exerce.Ayant ainsi renouvelé la manière de penser le langage, on peut aborder le terrain par excellence du pouvoir symbolique, celui de la politique, lieu de la prévision comme prédiction prétendant à produire sa propre réalisation. Et comprendre, dans leur économie spécifique, les luttes les plus éloignées, en apparence, de toute rationalité économique, comme celles du régionalisme ou du nationalisme. Mais on peut aussi, à titre de vérification, porter au jour l'intention refoulée de textes philosophiques dont la rigueur apparente n'est souvent que la trace visible de la censure particulièrement rigoureuse du marché auquel ils se destinent.P. B. Note de contenu : Bourdieu nous offre ici un bon exemple des résultats auxquels on peut arriver en faisant se croiser linguistique et sociologie. Abolissant la frontière entre linguistique interne et externe promulguée par Saussure, Bourdieu tente de nous décrire, par de multiples exemples, la langue comme indissociable des conditions sociales dans lesquelles elle est mise en fonctionnement. Les exemples sont de qualité avec la réserve que ce sociologue use parfois d'une langue qu'il faut se laisser le temps d'apprivoiser.
Un ouvrage central pour une perspective sociolinguistique de la part du plus regretté de nos sociologues.Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 8487 L-BOUR Livres Le Fil d'Ariane Livre Disponible Déchiffrer le monde : contre-manuel de statistiques pour citoyens militants / Nico HIRTT
Titre : Déchiffrer le monde : contre-manuel de statistiques pour citoyens militants Type de document : texte imprimé Auteurs : Nico HIRTT Année de publication : 2007 Importance : 142 p. Langues : Français Catégories : Économie
évaluation
Mathématique
Politique
SociologieMots-clés : Sociologie Économie Politique Mathématique Evaluation Résumé : On ne peut pas faire dire aux statistiques tout ce qu'on veut, mais la statistique est souvent le seul moyen d'appréhender scientifiquement une réalité complexe. Il n'est pas de débat sur l'emploi, l'éducation, le budget de l'Etat, la fiscalité, la criminalité,les services publics, le coût de la vie... sans références statistiques. Mais lire un graphique, comprendre un tableau de nombres ne va pas de soi. A partir d'exemples originaux, ce petit livre nous conduit à la découverte des concepts fondamentaux de la statistique, nous donne les outils de base qui permettront de démonter toutes les manipulations de chiffres dont nous abreuvent les médias. TABLE DES MATIERES : - Marx, Quételet et les statistiques - Méfiez-vous des grandes pointures ! - Nos libérateurs américains - Le Belge est devenu plus riche, mais aussi plus endetté - Les Français sont nuls en maths - Prix du pétrole : la faute aux Chinois ? - Tous anticapitalistes ! - Une société de classes moyennes ? - Annexes : quelques adresses utiles sur internet - quels logiciels utiliser ? Déchiffrer le monde : contre-manuel de statistiques pour citoyens militants [texte imprimé] / Nico HIRTT . - 2007 . - 142 p.
Langues : Français
Catégories : Économie
évaluation
Mathématique
Politique
SociologieMots-clés : Sociologie Économie Politique Mathématique Evaluation Résumé : On ne peut pas faire dire aux statistiques tout ce qu'on veut, mais la statistique est souvent le seul moyen d'appréhender scientifiquement une réalité complexe. Il n'est pas de débat sur l'emploi, l'éducation, le budget de l'Etat, la fiscalité, la criminalité,les services publics, le coût de la vie... sans références statistiques. Mais lire un graphique, comprendre un tableau de nombres ne va pas de soi. A partir d'exemples originaux, ce petit livre nous conduit à la découverte des concepts fondamentaux de la statistique, nous donne les outils de base qui permettront de démonter toutes les manipulations de chiffres dont nous abreuvent les médias. TABLE DES MATIERES : - Marx, Quételet et les statistiques - Méfiez-vous des grandes pointures ! - Nos libérateurs américains - Le Belge est devenu plus riche, mais aussi plus endetté - Les Français sont nuls en maths - Prix du pétrole : la faute aux Chinois ? - Tous anticapitalistes ! - Une société de classes moyennes ? - Annexes : quelques adresses utiles sur internet - quels logiciels utiliser ? Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 5394 L-HIRT Livres Le Fil d'Ariane Livre Disponible La fabrique de malades / Sauveur Boukris
Titre : La fabrique de malades : ces maladies qu'on nous invente Type de document : texte imprimé Auteurs : Sauveur Boukris (19..-....), Auteur Année de publication : 2013 Importance : 1 vol. (236 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7491-1825-3 Prix : 17 EUR Langues : Français Catégories : Économie
Industrie pharmaceutique
Marketing
Médicalisation
Promotion de la santéIndex. décimale : 615.7 Résumé : Le docteur Boukris évoque la médecine marketing et les pratiques du monde médico-industriel qui poussent à la surmédicalisation, le sur-diagnostic, et le sur-traitement.
Biographie de l'auteur
Dr Sauveur Boukris, médecin et enseignant à l’université Diderot (Paris VII), est l’auteur de nombreux livres médicaux. Chroniqueur médical, il participe à différentes émissions de radio et de télévision sur les questions de santé et intervient régulièrement sur des sites Internet et autres réseaux sociaux. Résidence : Paris 18e - ChapelleLa fabrique de malades : ces maladies qu'on nous invente [texte imprimé] / Sauveur Boukris (19..-....), Auteur . - 2013 . - 1 vol. (236 p.) : couv. ill. en coul. ; 22 cm.
ISBN : 978-2-7491-1825-3 : 17 EUR
Langues : Français
Catégories : Économie
Industrie pharmaceutique
Marketing
Médicalisation
Promotion de la santéIndex. décimale : 615.7 Résumé : Le docteur Boukris évoque la médecine marketing et les pratiques du monde médico-industriel qui poussent à la surmédicalisation, le sur-diagnostic, et le sur-traitement.
Biographie de l'auteur
Dr Sauveur Boukris, médecin et enseignant à l’université Diderot (Paris VII), est l’auteur de nombreux livres médicaux. Chroniqueur médical, il participe à différentes émissions de radio et de télévision sur les questions de santé et intervient régulièrement sur des sites Internet et autres réseaux sociaux. Résidence : Paris 18e - ChapelleRéservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 9197 L- BOUK Livres Le Fil d'Ariane Autres publications Disponible En finir avec le capitalisme thérapeutique - Soin, politique et communauté / Josep RAFANELL I ORRA
Titre : En finir avec le capitalisme thérapeutique - Soin, politique et communauté Type de document : texte imprimé Auteurs : Josep RAFANELL I ORRA ; Isabelle STENGERS Année de publication : 2011 Importance : 338 ISBN/ISSN/EAN : EAN : 9782359250466. Langues : Français Catégories : Économie
Politique de santé mentaleMots-clés : Politique de santé mentale Économie Résumé : L'Etat demande de plus en plus aux psys et aux travailleurs sociaux d'être des auxiliaires de l'ordre, un ordre qui se fabrique en lien avec l'économie. Il n'est désormais question que de produire des individus motivés, capables de faire valoir leur singularité, pouvant être évalués : il faut les inciter à valoriser leur " capital " humain. La transformation touche autant ceux qui doivent être évalués que les évaluateurs eux-mêmes. Mais peut-on se contenter de dénoncer ? Il faut d'abord " sentir " le désastre. On suivra ainsi l'auteur dans sa déambulation dans les lieux où il exerce : avec des usagers de cracks, dans des squats, dans une prison, avec les assistantes familiales de l'Aide sociale à l'enfance, avec les chômeurs en grève, avec les Roms expulsés. Au cours de cette déambulation on ne rencontre pas des individus paumés, désinsérés mais des personnes actives qui appartiennent à des collectifs. Ils doivent apprendre à faire face aux menaces permanentes de destruction que les " polices du social " font régner sur eux. Pour l'auteur qui a appris son métier de psychologue avec Tobie Nathan, ce sont ces collectifs qui permettent l'invention d'une " communisation " de l'expérience. Pour lui, il n'y a pas de thérapeutique possible sans de tels lieux, où se rencontrent les mondes des patients et les mondes des thérapeutes. Les thérapeutes ne peuvent pas rester neutres : ils sont amenés s'ils veulent faire leur travail, à s'engager dans une éthique de la relation qui oblige à la rupture politique avec un système qui intègre, neutralise ou subordonne les différences. La thérapeutique passe, au contraire, par la fabrication de tels lieux. En finir avec le capitalisme thérapeutique - Soin, politique et communauté [texte imprimé] / Josep RAFANELL I ORRA ; Isabelle STENGERS . - 2011 . - 338.
ISSN : EAN : 9782359250466.
Langues : Français
Catégories : Économie
Politique de santé mentaleMots-clés : Politique de santé mentale Économie Résumé : L'Etat demande de plus en plus aux psys et aux travailleurs sociaux d'être des auxiliaires de l'ordre, un ordre qui se fabrique en lien avec l'économie. Il n'est désormais question que de produire des individus motivés, capables de faire valoir leur singularité, pouvant être évalués : il faut les inciter à valoriser leur " capital " humain. La transformation touche autant ceux qui doivent être évalués que les évaluateurs eux-mêmes. Mais peut-on se contenter de dénoncer ? Il faut d'abord " sentir " le désastre. On suivra ainsi l'auteur dans sa déambulation dans les lieux où il exerce : avec des usagers de cracks, dans des squats, dans une prison, avec les assistantes familiales de l'Aide sociale à l'enfance, avec les chômeurs en grève, avec les Roms expulsés. Au cours de cette déambulation on ne rencontre pas des individus paumés, désinsérés mais des personnes actives qui appartiennent à des collectifs. Ils doivent apprendre à faire face aux menaces permanentes de destruction que les " polices du social " font régner sur eux. Pour l'auteur qui a appris son métier de psychologue avec Tobie Nathan, ce sont ces collectifs qui permettent l'invention d'une " communisation " de l'expérience. Pour lui, il n'y a pas de thérapeutique possible sans de tels lieux, où se rencontrent les mondes des patients et les mondes des thérapeutes. Les thérapeutes ne peuvent pas rester neutres : ils sont amenés s'ils veulent faire leur travail, à s'engager dans une éthique de la relation qui oblige à la rupture politique avec un système qui intègre, neutralise ou subordonne les différences. La thérapeutique passe, au contraire, par la fabrication de tels lieux. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 6609 L-RAFA Livres Le Fil d'Ariane Livre Disponible Le Monde selon Monsanto : De la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien / Marie-Monique ROBIN
Titre : Le Monde selon Monsanto : De la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien Type de document : texte imprimé Auteurs : Marie-Monique ROBIN ; Nicolas HULOT Autre Editeur : Arte Editions Année de publication : 2008 Importance : 372 ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-4918-3 Langues : Français Catégories : Bioéthique
biologie
Biotechnologie
Économie
OGM
Politique
SociétéMots-clés : OGM Politique Économie Société Biologie Biotechnologie Bioéthique Résumé : Le Monde selon Monsanto ? de la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien, est un film documentaire réalisé par Marie-Monique Robin au sujet de la multinationale américaine Monsanto et des produits fabriqués et commercialisés par cette compagnie au cours de son histoire, des PCB aux organismes génétiquement modifiés en passant par l'agent orange, l'hormone bovine de croissance, ou l'herbicide Roundup. Ce documentaire est une coproduction Arte France, Image et Compagnie, Productions Thalie, Office national du film du Canada, WDR. Il dure 108 minutes et a été diffusé sur Arte le 11 mars 2008 en première partie de soirée (soirée thématique avec la présence de José Bové, du chercheur Christian Vélot, et de la députée européenne allemande Renate Sommer). Le film est assorti d'un livre d'enquête (préface de Nicolas Hulot)[1], et a été distribué en DVD, tous deux sortis durant le mois de sa diffusion. Histoires judiciaires de Monsanto[modifier]La première partie aborde les condamnations judiciaires de Monsanto. Elle expose d'abord le problème de la pollution au PCB (commercialisé en France sous le nom de Pyralène) par une usine de Monsanto (en fait sa filiale Solutia Inc) à Anniston en Alabama (États-Unis), pollution qui a causé et cause encore aujourd'hui de nombreuses victimes parmi la population de la ville, majoritairement noire, dont le taux de cancer est anormalement élevé. Il est reproché à Monsanto d'avoir contaminé l'eau (PCB déversé dans des canalisations d?évacuation des eaux terminant dans le canal de Snow Creek), la terre (déchets contaminés déposés dans une décharge à ciel ouvert située sur le site de production, proche de quartiers résidentiels) et l'air d'Anniston, et d'avoir caché la nocivité des rejets de PCB[2] à la population pour ne pas perdre d'argent, alors qu'elle était au courant de cette nocivité, comme le prouvent des notes internes de l'entreprise. Dès 1937 une étude d'Harvard, dont les résultats avaient été communiqués à Monsanto, avait montré que l'exposition aux PCB pouvait causer la chloracné et des lésions au foie. En 1966, l'étude du Suédois Soren Jensen montre que le PCB est responsable de problèmes environnementaux majeurs à cause de sa capacité à s'accumuler tout au long de la chaîne alimentaire. Le reportage s'appuie sur les archives internes de la firme, déclassifiées à l'occasion d'un procès intenté par 3500 habitants d'Anniston en recours collectif contre Monsanto. À l'issue de ce procès, Monsanto et sa filiale Solutia ont finalement été condamnées à payer 700 millions de dollars pour indemniser les victimes, décontaminer le site et construire un hôpital spécialisé. Mais aucun des dirigeants de Monsanto n?a été poursuivi. Monsanto a cessé sa production de PCB aux États Unis en 1977, suite à l'interdiction de cette substance dans ce pays effective en 1978 avec le Toxic Substances Control Act paru en 1976, et la production de PCB de l'usine d'Anniston a été stoppée en 1971. Produits Monsanto[modifier]L'enquête examine les autres produits créés et exploités par Monsanto et leurs conséquences sur l'environnement et la santé : les dioxines comme l'agent orange de la guerre du Vietnam (et ses effets sur les populations encore aujourd'hui : cancers, malformations congénitales...), les PCB (et leurs différentes pollutions), les hormones de croissance bovines (qui sont interdits en Europe et au Canada). Le film continue en étudiant la question de la toxicité de l'herbicide Roundup produit par Monsanto. Il avait été présenté par l'entreprise comme respectueux de l'environnement. En janvier 2007, la société Monsanto a été condamnée par le tribunal de Lyon pour publicité mensongère relativement au produit Roundup, qualifié de biodégradable[3]. Quelques années auparavant, la firme avait déjà fait l'objet d'une condamnation aux États-Unis pour le même motif. Parmi les scientifiques cités dans le reportage, on trouve une équipe du CNRS et de l'UPMC dont les recherches ont démontré que le Roundup avait un effet néfaste sur la régulation du cycle cellulaire (dysfonctionnement caractéristique des cancers) : « En fait il suffit d'une goutelette pour affecter le processus de la division cellulaire. Concrètement cela veut dire que pour utiliser l'herbicide sans risque il faut non seulement porter une combinaison et un masque mais aussi s'assurer qu'il n'y a personne à 500 m à la ronde »[4],[5]. Enfin, est examiné par l'enquête de la journaliste les OGM de Monsanto, notamment le soja et le maïs transgéniques conçus par Monsanto pour résister au Roundup, OGM appelés "Roundup Ready". Le film donne la parole à des scientifiques de différentes universités dans le monde qui racontent les pressions qu'ils ont subies suite à des études mettant en cause les OGM de Monsanto, notamment du point de vue de leurs effets sur la santé publique. Ces scientifiques affirment avoir été fortement incités par leur tutelle à ne pas communiquer, pour ne pas compromettre le développement des OGM[6]. Dans ce reportage, Dan Glickman secrétaire à l'agriculture de Bill Clinton déclare au sujet des tests sur les OGM et de leur légalisation aux États Unis : « Franchement je pense qu'on aurait dû faire plus de tests mais les entreprises agro-industrielles ne voulaient pas parce qu'elles avaient fait d'énormes investissements pour développer ces produits. Et en tant que responsable du service de réglementation du ministère de l'agriculture, j'ai subi beaucoup de pressions pour, disons, ne pas être trop exigeant » Réception du film et du livre Le film et le livre -qui sont traduits dans plus de 15 langues et ont été diffusés dans une vingtaine de pays - connaissent un important succès public et sont salués par la presse nationale et internationale[8]. En France, ce succès (1,6 million de téléspectateurs sur Arte, plus de 100 000 livres vendus) est dû aussi à l?implication des nombreuses associations locales qui ont organisé depuis la sortie du film projections et rencontres autour de la question des OGM et de Monsanto. Sur internet, les forums et les blogs ont également largement débattu des OGM suite à la projection du film et à la publication du livre. Marie-Monique Robin affirme par ailleurs que certaines attaques sur les forums d'internet la concernant sont « tellement systématiques qu'elles semblent orchestrées » Le Monde selon Monsanto paraît aussi avoir une influence sur la scène politique. Ainsi le magazine hebdomadaire L?Express affirme qu?« au début d'avril, en plein débat sur les OGM, le sénateur UMP Jean-François Le Grand, le "Monsieur OGM" du Grenelle de l'environnement, a écrit au président de son groupe, Henri de Raincourt, pour dénoncer les pratiques de lobbys qui "actionnent" les parlementaires et pour clamer son refus de "céder à la fatalité d'un monde selon Monsanto". "J'ai vu le film et j'ai été vraiment impressionné", témoigne- t-il, notant que certains de ses collègues ont, eux aussi, été "ébranlés". "Mais je ne peux pas donner de noms ». Plus récemment en Allemagne, Robin a reçu de la main de Renate Künast, l'ancienne ministre de l'environnement du gouvernement Schröder le « Umwelt-Medienpreis » (prix des médias allemands). Dans le communiqué le jury du prix affirme que « Le film a permis aux citoyens et citoyennes d'adresser des questions critiques à leurs députés et a nettement contribué à l'interdiction du maïs transgénique en Allemagne » Le reportage est devenu un outil de communication privilégié des mouvements anti-OGM, ainsi le 25 mars 2008 un DVD a été envoyé à chaque député français par l'organisation Greenpeace afin d'influer sur le débat sur la loi OGM à l'assemblée nationale française Marcel Kuntz, directeur de recherche au CNRS, a dénoncé dans un article publié sur le site de l'Association française pour l'information scientifique (AFIS) un reportage « truffé d'allégations pseudo-scientifiques ». La journaliste a répondu à ses critiques sur le blog que lui a ouvert Arte en affirmant que certains scientifiques défendaient des intérêts plutôt que la recherche de la vérité scientifique. Elle a reçu dans cette affaire le soutien d'un groupe inter-associatif. Il est parfois reproché au film de ne pas aborder des positions de certains scientifiques favorables aux OGM. La réalisatrice répond que « ce n'est pas un film sur les OGM, c'est un film sur les OGM de Monsanto[18] », en rappelant que « 90 % des OGM cultivés dans le monde sont des OGM de Monsanto et que les dirigeants de Monsanto ont refusé toutes ses demandes d'interviews » Par ailleurs, le livre et le film accordent un long entretien à J. Maryanski et M. Taylor : très favorables aux OGM, ils ont été des artisans essentiels de leur légalisation aux États-Unis notamment par leur action au sein de la Food and Drug Administration (l'administration américaine gérant les denrées alimentaires et les médicaments) Position de Monsanto Lors de la réalisation du reportage la société Monsanto n'a pas souhaité répondre aux demandes d'entrevue formulées par Marie-Monique Robin. À la suite de la diffusion du reportage, il n'y a pas eu de réponse officielle publiée, cependant Monsanto France a dans sa lettre d'informations n° 22 de mars 2008, indiqué que « le film et le livre dont il s'agit aujourd'hui ont été réalisés par des personnes opposées aux biotechnologies végétales et dont l'objectif est de discréditer ces technologies ainsi que les acteurs engagés dans leur développement » Le Monde selon Monsanto : De la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien [texte imprimé] / Marie-Monique ROBIN ; Nicolas HULOT . - [S.l.] : Arte Editions, 2008 . - 372.
ISBN : 978-2-7071-4918-3
Langues : Français
Catégories : Bioéthique
biologie
Biotechnologie
Économie
OGM
Politique
SociétéMots-clés : OGM Politique Économie Société Biologie Biotechnologie Bioéthique Résumé : Le Monde selon Monsanto ? de la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien, est un film documentaire réalisé par Marie-Monique Robin au sujet de la multinationale américaine Monsanto et des produits fabriqués et commercialisés par cette compagnie au cours de son histoire, des PCB aux organismes génétiquement modifiés en passant par l'agent orange, l'hormone bovine de croissance, ou l'herbicide Roundup. Ce documentaire est une coproduction Arte France, Image et Compagnie, Productions Thalie, Office national du film du Canada, WDR. Il dure 108 minutes et a été diffusé sur Arte le 11 mars 2008 en première partie de soirée (soirée thématique avec la présence de José Bové, du chercheur Christian Vélot, et de la députée européenne allemande Renate Sommer). Le film est assorti d'un livre d'enquête (préface de Nicolas Hulot)[1], et a été distribué en DVD, tous deux sortis durant le mois de sa diffusion. Histoires judiciaires de Monsanto[modifier]La première partie aborde les condamnations judiciaires de Monsanto. Elle expose d'abord le problème de la pollution au PCB (commercialisé en France sous le nom de Pyralène) par une usine de Monsanto (en fait sa filiale Solutia Inc) à Anniston en Alabama (États-Unis), pollution qui a causé et cause encore aujourd'hui de nombreuses victimes parmi la population de la ville, majoritairement noire, dont le taux de cancer est anormalement élevé. Il est reproché à Monsanto d'avoir contaminé l'eau (PCB déversé dans des canalisations d?évacuation des eaux terminant dans le canal de Snow Creek), la terre (déchets contaminés déposés dans une décharge à ciel ouvert située sur le site de production, proche de quartiers résidentiels) et l'air d'Anniston, et d'avoir caché la nocivité des rejets de PCB[2] à la population pour ne pas perdre d'argent, alors qu'elle était au courant de cette nocivité, comme le prouvent des notes internes de l'entreprise. Dès 1937 une étude d'Harvard, dont les résultats avaient été communiqués à Monsanto, avait montré que l'exposition aux PCB pouvait causer la chloracné et des lésions au foie. En 1966, l'étude du Suédois Soren Jensen montre que le PCB est responsable de problèmes environnementaux majeurs à cause de sa capacité à s'accumuler tout au long de la chaîne alimentaire. Le reportage s'appuie sur les archives internes de la firme, déclassifiées à l'occasion d'un procès intenté par 3500 habitants d'Anniston en recours collectif contre Monsanto. À l'issue de ce procès, Monsanto et sa filiale Solutia ont finalement été condamnées à payer 700 millions de dollars pour indemniser les victimes, décontaminer le site et construire un hôpital spécialisé. Mais aucun des dirigeants de Monsanto n?a été poursuivi. Monsanto a cessé sa production de PCB aux États Unis en 1977, suite à l'interdiction de cette substance dans ce pays effective en 1978 avec le Toxic Substances Control Act paru en 1976, et la production de PCB de l'usine d'Anniston a été stoppée en 1971. Produits Monsanto[modifier]L'enquête examine les autres produits créés et exploités par Monsanto et leurs conséquences sur l'environnement et la santé : les dioxines comme l'agent orange de la guerre du Vietnam (et ses effets sur les populations encore aujourd'hui : cancers, malformations congénitales...), les PCB (et leurs différentes pollutions), les hormones de croissance bovines (qui sont interdits en Europe et au Canada). Le film continue en étudiant la question de la toxicité de l'herbicide Roundup produit par Monsanto. Il avait été présenté par l'entreprise comme respectueux de l'environnement. En janvier 2007, la société Monsanto a été condamnée par le tribunal de Lyon pour publicité mensongère relativement au produit Roundup, qualifié de biodégradable[3]. Quelques années auparavant, la firme avait déjà fait l'objet d'une condamnation aux États-Unis pour le même motif. Parmi les scientifiques cités dans le reportage, on trouve une équipe du CNRS et de l'UPMC dont les recherches ont démontré que le Roundup avait un effet néfaste sur la régulation du cycle cellulaire (dysfonctionnement caractéristique des cancers) : « En fait il suffit d'une goutelette pour affecter le processus de la division cellulaire. Concrètement cela veut dire que pour utiliser l'herbicide sans risque il faut non seulement porter une combinaison et un masque mais aussi s'assurer qu'il n'y a personne à 500 m à la ronde »[4],[5]. Enfin, est examiné par l'enquête de la journaliste les OGM de Monsanto, notamment le soja et le maïs transgéniques conçus par Monsanto pour résister au Roundup, OGM appelés "Roundup Ready". Le film donne la parole à des scientifiques de différentes universités dans le monde qui racontent les pressions qu'ils ont subies suite à des études mettant en cause les OGM de Monsanto, notamment du point de vue de leurs effets sur la santé publique. Ces scientifiques affirment avoir été fortement incités par leur tutelle à ne pas communiquer, pour ne pas compromettre le développement des OGM[6]. Dans ce reportage, Dan Glickman secrétaire à l'agriculture de Bill Clinton déclare au sujet des tests sur les OGM et de leur légalisation aux États Unis : « Franchement je pense qu'on aurait dû faire plus de tests mais les entreprises agro-industrielles ne voulaient pas parce qu'elles avaient fait d'énormes investissements pour développer ces produits. Et en tant que responsable du service de réglementation du ministère de l'agriculture, j'ai subi beaucoup de pressions pour, disons, ne pas être trop exigeant » Réception du film et du livre Le film et le livre -qui sont traduits dans plus de 15 langues et ont été diffusés dans une vingtaine de pays - connaissent un important succès public et sont salués par la presse nationale et internationale[8]. En France, ce succès (1,6 million de téléspectateurs sur Arte, plus de 100 000 livres vendus) est dû aussi à l?implication des nombreuses associations locales qui ont organisé depuis la sortie du film projections et rencontres autour de la question des OGM et de Monsanto. Sur internet, les forums et les blogs ont également largement débattu des OGM suite à la projection du film et à la publication du livre. Marie-Monique Robin affirme par ailleurs que certaines attaques sur les forums d'internet la concernant sont « tellement systématiques qu'elles semblent orchestrées » Le Monde selon Monsanto paraît aussi avoir une influence sur la scène politique. Ainsi le magazine hebdomadaire L?Express affirme qu?« au début d'avril, en plein débat sur les OGM, le sénateur UMP Jean-François Le Grand, le "Monsieur OGM" du Grenelle de l'environnement, a écrit au président de son groupe, Henri de Raincourt, pour dénoncer les pratiques de lobbys qui "actionnent" les parlementaires et pour clamer son refus de "céder à la fatalité d'un monde selon Monsanto". "J'ai vu le film et j'ai été vraiment impressionné", témoigne- t-il, notant que certains de ses collègues ont, eux aussi, été "ébranlés". "Mais je ne peux pas donner de noms ». Plus récemment en Allemagne, Robin a reçu de la main de Renate Künast, l'ancienne ministre de l'environnement du gouvernement Schröder le « Umwelt-Medienpreis » (prix des médias allemands). Dans le communiqué le jury du prix affirme que « Le film a permis aux citoyens et citoyennes d'adresser des questions critiques à leurs députés et a nettement contribué à l'interdiction du maïs transgénique en Allemagne » Le reportage est devenu un outil de communication privilégié des mouvements anti-OGM, ainsi le 25 mars 2008 un DVD a été envoyé à chaque député français par l'organisation Greenpeace afin d'influer sur le débat sur la loi OGM à l'assemblée nationale française Marcel Kuntz, directeur de recherche au CNRS, a dénoncé dans un article publié sur le site de l'Association française pour l'information scientifique (AFIS) un reportage « truffé d'allégations pseudo-scientifiques ». La journaliste a répondu à ses critiques sur le blog que lui a ouvert Arte en affirmant que certains scientifiques défendaient des intérêts plutôt que la recherche de la vérité scientifique. Elle a reçu dans cette affaire le soutien d'un groupe inter-associatif. Il est parfois reproché au film de ne pas aborder des positions de certains scientifiques favorables aux OGM. La réalisatrice répond que « ce n'est pas un film sur les OGM, c'est un film sur les OGM de Monsanto[18] », en rappelant que « 90 % des OGM cultivés dans le monde sont des OGM de Monsanto et que les dirigeants de Monsanto ont refusé toutes ses demandes d'interviews » Par ailleurs, le livre et le film accordent un long entretien à J. Maryanski et M. Taylor : très favorables aux OGM, ils ont été des artisans essentiels de leur légalisation aux États-Unis notamment par leur action au sein de la Food and Drug Administration (l'administration américaine gérant les denrées alimentaires et les médicaments) Position de Monsanto Lors de la réalisation du reportage la société Monsanto n'a pas souhaité répondre aux demandes d'entrevue formulées par Marie-Monique Robin. À la suite de la diffusion du reportage, il n'y a pas eu de réponse officielle publiée, cependant Monsanto France a dans sa lettre d'informations n° 22 de mars 2008, indiqué que « le film et le livre dont il s'agit aujourd'hui ont été réalisés par des personnes opposées aux biotechnologies végétales et dont l'objectif est de discréditer ces technologies ainsi que les acteurs engagés dans leur développement » Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 6841 L-ROBI Livres Le Fil d'Ariane Livre Disponible Qu'est-ce que le virtuel ? / Pierre LEVY
Titre : Qu'est-ce que le virtuel ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre LEVY Année de publication : 1998 Importance : 154 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-2835-5 Langues : Français Catégories : Communication
Corps
Économie
Écriture
espace
Intelligence
Langage
Lecture
Objet
Réalité
Réel
Temps
travail
VirtuelMots-clés : Virtuel Réalité Réel Espace Temps Corps Communication Langage Écriture Lecture Intelligence Objet Travail Économie Résumé : Nos corps, nos intelligences, les messages, et les biens que nous échangeons sont affectés d'un mouvement de virutalisation rapide et généralisé. Cette évolution atteint même nos manières d'être ensemble : communautés virtuelles, entreprises virtuelles, démocratie virtuelle... Quoique l'interconnexion des ordinateurs de la planète (le cyberespace) joue un rôle crucial dans la transformation en cours, il s'agit d'une vague de fond qui déborde amplement l'informatisation. Faut-il craindre une déréalisation générale ? Sommes-nous sous la menace d'une apocalypse culturelle ? Ce livre défend une autre hypothèse : parmi les évolutions à l'oeuvre en ce tournant du troisième millénaire, et malgré leurs indéniables aspects sombres, s'exprime une poursuite de l'hominisation. Ni fulmination contre le présent, ni promotion d'un enthousiasme naïf devant les prouesses technologiques, ce livre explique ce qu'est la virtualisation et en quoi elle contribue à l'invention de l'humain. L'enjeu : comprendre la mutation contemporaine pour avoir une chance d'y devenir acteur. Qu'est-ce que le virtuel ? [texte imprimé] / Pierre LEVY . - 1998 . - 154 p.
ISBN : 978-2-7071-2835-5
Langues : Français
Catégories : Communication
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Écriture
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VirtuelMots-clés : Virtuel Réalité Réel Espace Temps Corps Communication Langage Écriture Lecture Intelligence Objet Travail Économie Résumé : Nos corps, nos intelligences, les messages, et les biens que nous échangeons sont affectés d'un mouvement de virutalisation rapide et généralisé. Cette évolution atteint même nos manières d'être ensemble : communautés virtuelles, entreprises virtuelles, démocratie virtuelle... Quoique l'interconnexion des ordinateurs de la planète (le cyberespace) joue un rôle crucial dans la transformation en cours, il s'agit d'une vague de fond qui déborde amplement l'informatisation. Faut-il craindre une déréalisation générale ? Sommes-nous sous la menace d'une apocalypse culturelle ? Ce livre défend une autre hypothèse : parmi les évolutions à l'oeuvre en ce tournant du troisième millénaire, et malgré leurs indéniables aspects sombres, s'exprime une poursuite de l'hominisation. Ni fulmination contre le présent, ni promotion d'un enthousiasme naïf devant les prouesses technologiques, ce livre explique ce qu'est la virtualisation et en quoi elle contribue à l'invention de l'humain. L'enjeu : comprendre la mutation contemporaine pour avoir une chance d'y devenir acteur. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 5588 L-LEVY Livres Le Fil d'Ariane Livre Disponible Quelles orientations politiques face aux défis globaux ? / Jean-Pierre Wauters
Titre : Quelles orientations politiques face aux défis globaux ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Pierre Wauters (1943-....), Auteur Editeur : Paris : Libre & solidaire Année de publication : DL 2014 Importance : 1 vol. (253 p.) Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-37263-000-9 Prix : 16 EUR Note générale : Présentation de l'éditeur
Le champ d'action du pouvoir politique est aujourd'hui largement bridé par des organisations internationales sous influence des lobbies multinationaux dont les intérêts ne correspondent que rarement à l'intérêt des peuples. Seules la prise de conscience et la pression populaires peuvent encore éviter que la mécanique de destruction de la biosphère poursuive son mouvement. Il s'agit d'examiner les orientations politiques possibles pour au moins amortir le choc inévitable contre le mur de la fin des ressources et indiquer un chemin qui laisse des chances raisonnables de bien-vivre. Un avenir heureux passe donc par la sobriété matérielle. Cet ouvrage nous invite donc à réfléchir aux moyens de construire de plus grandes chances de bonheur pour ceux qui nous suivront.
Biographie de l'auteur
Après une carrière d'informaticien dans une compagnie d'assurances d'abord, et de fonctionnaire européen ensuite, Jean-Pierre Wauters a choisi de se consacrer à la défense d'une société plus juste et plus sûre. Passionné par les problèmes de l'éducation, de l'économie politique et de l'environnement, il est à l'écoute permanente de la recherche scientifique.Langues : Français Catégories : Architecture
Chômage
Crise
Démocratie
Économie
Justice
Média
Mondialisation
Politique
Publicité
Religion
Société
travail
ValeurIndex. décimale : 338.9 Quelles orientations politiques face aux défis globaux ? [texte imprimé] / Jean-Pierre Wauters (1943-....), Auteur . - Paris : Libre & solidaire, DL 2014 . - 1 vol. (253 p.) ; 21 cm.
ISBN : 978-2-37263-000-9 : 16 EUR
Présentation de l'éditeur
Le champ d'action du pouvoir politique est aujourd'hui largement bridé par des organisations internationales sous influence des lobbies multinationaux dont les intérêts ne correspondent que rarement à l'intérêt des peuples. Seules la prise de conscience et la pression populaires peuvent encore éviter que la mécanique de destruction de la biosphère poursuive son mouvement. Il s'agit d'examiner les orientations politiques possibles pour au moins amortir le choc inévitable contre le mur de la fin des ressources et indiquer un chemin qui laisse des chances raisonnables de bien-vivre. Un avenir heureux passe donc par la sobriété matérielle. Cet ouvrage nous invite donc à réfléchir aux moyens de construire de plus grandes chances de bonheur pour ceux qui nous suivront.
Biographie de l'auteur
Après une carrière d'informaticien dans une compagnie d'assurances d'abord, et de fonctionnaire européen ensuite, Jean-Pierre Wauters a choisi de se consacrer à la défense d'une société plus juste et plus sûre. Passionné par les problèmes de l'éducation, de l'économie politique et de l'environnement, il est à l'écoute permanente de la recherche scientifique.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 8339 L-WAUT Livres Le Fil d'Ariane Livre Disponible La société en réseaux, 1. L'ère de l'information / Manuel Castells
Titre de série : La société en réseaux, 1 Titre : L'ère de l'information Type de document : texte imprimé Auteurs : Manuel Castells (1942-....), Auteur ; Alain TOURAINE, Préfacier, etc. Editeur : Paris : Fayard Année de publication : impr. 1998, cop. 1998, DL 1999 Collection : L'ère de l'information num. 1 Importance : 1 vol. (613 p.) Présentation : graph., tabl. couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-213-60041-3 Note générale : Trente ans après les premiers travaux de Daniel Bell et d'Alain Touraine sur la société postindustrielle, la traduction française de l'ouvrage de Manuel Castells, consacré à la «société en réseaux», est un événement. Dans ce premier volume d'un ensemble de trois, l'auteur définit les traits de la société de l'information dans laquelle nous entrons. Au-delà de la masse documentaire qu'il présente, un de ses principaux mérites est son souci de clarifier et de distinguer des niveaux d'analyses souvent confondus : quelles que soient les interactions qui se produisent, explique-t-il, la révolution des technologies de l'information est indépendante dans sa nature de la révolution néo-capitaliste. Castells nous invite également à différencier l'économie globale informationnelle, comme mode de développement, de la société informationnelle, comme mode de production, ou type sociétal.
Tout en refusant le déterminisme technologique, l'auteur prend pour point de départ les bouleversantes révolutions techniques de ces dernières décennies, dont il retrace les grandes étapes (invention du microprocesseur en 1971, premier gène humain cloné en 1977...), avant de mesurer leur pénétration au cœur des activités humaines.
Il dégage les éléments de la nouvelle économie informationnelle, dont la maîtrise de la connaissance est l'élément clef. Dans une seconde phase, il décrit les nouvelles logiques organisationnelles de «l'entreprise en réseaux», le passage du modèle hiérarchique vertical à celui du réseau horizontal, faisant la part des effets des technologies de l'information et de ce qui n'en relève pas. Il montre à quel point le travail est bouleversé par le paradigme informationnel (suppression des tâches routinières et valorisation de la coopération et de la créativité dans le travail), mais reste en dernier ressort subordonné à l'utilisation sociopolitique que nous en faisons. Enfin, dans une optique plus culturelle, il montre comment la logique des réseaux façonne un nouveau rapport au temps et à l'espace. Manuel Castells consacre des pages passionnantes à l'analyse des villes, dont il montre qu'à l'image de l'ensemble de la société, elles se scindent en deux univers étrangers : l'espace des flux, lié aux réseaux mondiaux, et l'espace des lieux, celui de l'expérience vécue. Deux autres volumes viendront compléter ce premier volet d'un ensemble qui, à n'en pas douter, fera date.
Catégories : Communication
Économie
Globalisation
Réseau
Temps
travail
VirtuelLa société en réseaux, 1. L'ère de l'information [texte imprimé] / Manuel Castells (1942-....), Auteur ; Alain TOURAINE, Préfacier, etc. . - Paris : Fayard, impr. 1998, cop. 1998, DL 1999 . - 1 vol. (613 p.) : graph., tabl. couv. ill. en coul. ; 24 cm. - (L'ère de l'information; 1) .
ISBN : 978-2-213-60041-3
Trente ans après les premiers travaux de Daniel Bell et d'Alain Touraine sur la société postindustrielle, la traduction française de l'ouvrage de Manuel Castells, consacré à la «société en réseaux», est un événement. Dans ce premier volume d'un ensemble de trois, l'auteur définit les traits de la société de l'information dans laquelle nous entrons. Au-delà de la masse documentaire qu'il présente, un de ses principaux mérites est son souci de clarifier et de distinguer des niveaux d'analyses souvent confondus : quelles que soient les interactions qui se produisent, explique-t-il, la révolution des technologies de l'information est indépendante dans sa nature de la révolution néo-capitaliste. Castells nous invite également à différencier l'économie globale informationnelle, comme mode de développement, de la société informationnelle, comme mode de production, ou type sociétal.
Tout en refusant le déterminisme technologique, l'auteur prend pour point de départ les bouleversantes révolutions techniques de ces dernières décennies, dont il retrace les grandes étapes (invention du microprocesseur en 1971, premier gène humain cloné en 1977...), avant de mesurer leur pénétration au cœur des activités humaines.
Il dégage les éléments de la nouvelle économie informationnelle, dont la maîtrise de la connaissance est l'élément clef. Dans une seconde phase, il décrit les nouvelles logiques organisationnelles de «l'entreprise en réseaux», le passage du modèle hiérarchique vertical à celui du réseau horizontal, faisant la part des effets des technologies de l'information et de ce qui n'en relève pas. Il montre à quel point le travail est bouleversé par le paradigme informationnel (suppression des tâches routinières et valorisation de la coopération et de la créativité dans le travail), mais reste en dernier ressort subordonné à l'utilisation sociopolitique que nous en faisons. Enfin, dans une optique plus culturelle, il montre comment la logique des réseaux façonne un nouveau rapport au temps et à l'espace. Manuel Castells consacre des pages passionnantes à l'analyse des villes, dont il montre qu'à l'image de l'ensemble de la société, elles se scindent en deux univers étrangers : l'espace des flux, lié aux réseaux mondiaux, et l'espace des lieux, celui de l'expérience vécue. Deux autres volumes viendront compléter ce premier volet d'un ensemble qui, à n'en pas douter, fera date.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 8369 L-CAST Livres Le Fil d'Ariane Livre Disponible Vers la sobriété heureuse / Pierre Rabhi
Titre : Vers la sobriété heureuse Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Rabhi (1938-....), Auteur Editeur : Actes sud Année de publication : 2010 Importance : 1 vol. (141 p.) Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7427-8967-2 Prix : 15,30 EUR Langues : Français Catégories : Économie
Politique
Qualité de vieRésumé : Quatrième de couverture
« J’avais alors vingt ans, et la modernité m’est apparue comme une immense imposture. »
PIERRE RABHI
Pierre Rabhi a en effet vingt ans à la fin des années cinquante, lorsqu’il décide de se soustraire, par un retour à la terre, à la civilisation hors sol qu’ont largement commencé à dessiner sous ses yeux ce que l’on nommera plus tard les Trente Glorieuses.
Après avoir dans son enfance assisté en accéléré, dans le Sud algérien, au vertigineux basculement d’une pauvreté séculaire, mais laissant sa part à la vie, à une misère désespérante, il voit en France, aux champs comme à l’usine, l’homme s’aliéner au travail, à l’argent, invité à accepter une forme d’anéantissement personnel à seule fin que tourne la machine économique, point de dogme intangible. L’économie ? Ce n’est plus depuis longtemps qu’une pseudo économie qui, au lieu de gérer et répartir les ressources communes à l’humanité en déployant une vision à long terme, s’est contentée, dans sa recherche de croissance illimitée, d’élever la prédation au rang de science. Le lien filial et viscéral avec la nature est rompu ; elle n’est plus qu’un gisement de ressources à exploiter – et à épuiser.
Au fil des expériences de vie qui émaillent ce récit s’est imposée à Pierre Rabhi une évidence : seul le choix de la modération de nos besoins et désirs, le choix d’une sobriété libératrice et volontairement consentie, permettra de rompre avec cet ordre anthropophage appelé “mondialisation”. Ainsi pourrons nous remettre l’humain et la nature au cœur de nos préoccupations, et redonner, enfin, au monde légèreté et saveur.
Biographie de l'auteur
Agriculteur, écrivain et penseur français d’origine algérienne, Pierre Rabhi défend un mode de société plus respectueux de l’homme et de la nature. Il soutient le développement de l’agroécologie à travers le monde et en particulier en Afrique pour contribuer à l’autonomie, la sécurité et la salubrité alimentaires des populations. Il a créé de multiples associations telles que «Colibris» et «Terre et Humanisme», destinées à relier l’homme à la nature, et a fait de l’exemplarité un choix philosophique, pour amener de plus en plus de gens à s’interroger. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Vers la sobriété heureuse (2010) chez Actes Sud, et Olivier Le Naire a publié dans la collection “Domaine du possible” un livre d’entretien, Pierre Rabhi semeur d’espoirs, en octobre 2013 (Actes Sud). En 2014, Pierre Rabhi a contribué à l’ouvrage collectif Nos Voies d’espérance (Actes Sud – Les Liens Qui Libèrent). [Source : 4e de couv.]Vers la sobriété heureuse [texte imprimé] / Pierre Rabhi (1938-....), Auteur . - [S.l.] : Actes sud, 2010 . - 1 vol. (141 p.) ; 22 cm.
ISBN : 978-2-7427-8967-2 : 15,30 EUR
Langues : Français
Catégories : Économie
Politique
Qualité de vieRésumé : Quatrième de couverture
« J’avais alors vingt ans, et la modernité m’est apparue comme une immense imposture. »
PIERRE RABHI
Pierre Rabhi a en effet vingt ans à la fin des années cinquante, lorsqu’il décide de se soustraire, par un retour à la terre, à la civilisation hors sol qu’ont largement commencé à dessiner sous ses yeux ce que l’on nommera plus tard les Trente Glorieuses.
Après avoir dans son enfance assisté en accéléré, dans le Sud algérien, au vertigineux basculement d’une pauvreté séculaire, mais laissant sa part à la vie, à une misère désespérante, il voit en France, aux champs comme à l’usine, l’homme s’aliéner au travail, à l’argent, invité à accepter une forme d’anéantissement personnel à seule fin que tourne la machine économique, point de dogme intangible. L’économie ? Ce n’est plus depuis longtemps qu’une pseudo économie qui, au lieu de gérer et répartir les ressources communes à l’humanité en déployant une vision à long terme, s’est contentée, dans sa recherche de croissance illimitée, d’élever la prédation au rang de science. Le lien filial et viscéral avec la nature est rompu ; elle n’est plus qu’un gisement de ressources à exploiter – et à épuiser.
Au fil des expériences de vie qui émaillent ce récit s’est imposée à Pierre Rabhi une évidence : seul le choix de la modération de nos besoins et désirs, le choix d’une sobriété libératrice et volontairement consentie, permettra de rompre avec cet ordre anthropophage appelé “mondialisation”. Ainsi pourrons nous remettre l’humain et la nature au cœur de nos préoccupations, et redonner, enfin, au monde légèreté et saveur.
Biographie de l'auteur
Agriculteur, écrivain et penseur français d’origine algérienne, Pierre Rabhi défend un mode de société plus respectueux de l’homme et de la nature. Il soutient le développement de l’agroécologie à travers le monde et en particulier en Afrique pour contribuer à l’autonomie, la sécurité et la salubrité alimentaires des populations. Il a créé de multiples associations telles que «Colibris» et «Terre et Humanisme», destinées à relier l’homme à la nature, et a fait de l’exemplarité un choix philosophique, pour amener de plus en plus de gens à s’interroger. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Vers la sobriété heureuse (2010) chez Actes Sud, et Olivier Le Naire a publié dans la collection “Domaine du possible” un livre d’entretien, Pierre Rabhi semeur d’espoirs, en octobre 2013 (Actes Sud). En 2014, Pierre Rabhi a contribué à l’ouvrage collectif Nos Voies d’espérance (Actes Sud – Les Liens Qui Libèrent). [Source : 4e de couv.]Réservation
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