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Auteur Norbert ELIAS
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La civilisation des mœurs / Norbert ELIAS
Titre : La civilisation des mœurs Type de document : texte imprimé Auteurs : Norbert ELIAS, Auteur Editeur : Calmann-Lévy Année de publication : 2003 Collection : Importance : 510 pages Format : 17,9 x 11 x 2,2 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-266-13104-9 Note générale : Présentation de l'éditeur
Les idées, les arts, les sociétés.Comment se tenait-on à table au Moyen Âge ? Comment se mouchait-on à la Renaissance ? De quelle époque datent le pudeurs associées au comportement sexuel ? Norbert Elias analyse les mœurs de la civilisation occidentale et étudie leur transformation de la fin du Moyen Âge à l'époque contemporaine.Des exemples amusants et inattendus, des textes peu connus et pleins de surprises émaillent ce livre savoureux. D'une chanson coquine à un manuel de savoir-vivre, d'une tirade de moraliste à un recueil de proverbes, à chaque fois brillamment commentés, Norbert Elias donne au mot " civilisation " un sens nouveau et original, basé sur l'étude concrête des mœurs. Ce livre est devenu un classique de la rélexion sociologique.
Biographie de l'auteur
Allemand, né à Breslau en 1897 et mort à Amsterdam en 1990, Norbert Elias est issu d'une famille de commerçants juifs. De formation philosophique, disciple puis assistant de Mannheim, il émigre en Suisse puis à Paris après l'arrivée des nazis au pouvoir. Il finit par s'établir à Londres où il se consacre à la rédaction du Procès de la civilisation. Dans ce livre publié en 1939 (et qui paraîtra dans sa traduction française en deux volumes : La civilisation des mœurs, 1973, et La dynamique de l'Occident, 1977), il présente la civilisation occidentale comme le résultat d'un lent processus de domestication des pulsions, et montre le rôle capital joué par la société de cour aux diverses étapes de cette évolution. Il commence alors une longue carrière d'enseignant en Angleterre où il demeure – exception faite d'un séjour au Ghana (1962-1964) – jusqu'à la retraite ; à la même période il publie La société de cour(1969). À partir de 1975, il se partage entre Amsterdam et Bielefeld en Allemagne, et poursuit ses travaux qui aboutissent à la publication de La dynamique de l'Occident(1977) et de La société des individus (1987). Sous la forme de synthèses vivantes où l'analyse, en dépit d'une perspective historique et globale, ne perd rien de son concret et de sa précision, Norbert Elias a apporté une brillante contribution à la sociologie contemporaine.Langues : Français Catégories : Civilisation
Comportement
coutume
Culture
histoire
mœurs
SociologieLa civilisation des mœurs [texte imprimé] / Norbert ELIAS, Auteur . - France : Calmann-Lévy, 2003 . - 510 pages ; 17,9 x 11 x 2,2 cm. - (Pocket) .
ISBN : 978-2-266-13104-9
Présentation de l'éditeur
Les idées, les arts, les sociétés.Comment se tenait-on à table au Moyen Âge ? Comment se mouchait-on à la Renaissance ? De quelle époque datent le pudeurs associées au comportement sexuel ? Norbert Elias analyse les mœurs de la civilisation occidentale et étudie leur transformation de la fin du Moyen Âge à l'époque contemporaine.Des exemples amusants et inattendus, des textes peu connus et pleins de surprises émaillent ce livre savoureux. D'une chanson coquine à un manuel de savoir-vivre, d'une tirade de moraliste à un recueil de proverbes, à chaque fois brillamment commentés, Norbert Elias donne au mot " civilisation " un sens nouveau et original, basé sur l'étude concrête des mœurs. Ce livre est devenu un classique de la rélexion sociologique.
Biographie de l'auteur
Allemand, né à Breslau en 1897 et mort à Amsterdam en 1990, Norbert Elias est issu d'une famille de commerçants juifs. De formation philosophique, disciple puis assistant de Mannheim, il émigre en Suisse puis à Paris après l'arrivée des nazis au pouvoir. Il finit par s'établir à Londres où il se consacre à la rédaction du Procès de la civilisation. Dans ce livre publié en 1939 (et qui paraîtra dans sa traduction française en deux volumes : La civilisation des mœurs, 1973, et La dynamique de l'Occident, 1977), il présente la civilisation occidentale comme le résultat d'un lent processus de domestication des pulsions, et montre le rôle capital joué par la société de cour aux diverses étapes de cette évolution. Il commence alors une longue carrière d'enseignant en Angleterre où il demeure – exception faite d'un séjour au Ghana (1962-1964) – jusqu'à la retraite ; à la même période il publie La société de cour(1969). À partir de 1975, il se partage entre Amsterdam et Bielefeld en Allemagne, et poursuit ses travaux qui aboutissent à la publication de La dynamique de l'Occident(1977) et de La société des individus (1987). Sous la forme de synthèses vivantes où l'analyse, en dépit d'une perspective historique et globale, ne perd rien de son concret et de sa précision, Norbert Elias a apporté une brillante contribution à la sociologie contemporaine.
Langues : Français
Catégories : Civilisation
Comportement
coutume
Culture
histoire
mœurs
SociologieRéservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 8289 L-ELIA Livres Le Fil d'Ariane Livre Disponible Au-delà de Freud - Sociologie, psychologie, psychanalyse / Norbert ELIAS
Titre : Au-delà de Freud - Sociologie, psychologie, psychanalyse Type de document : texte imprimé Auteurs : Norbert ELIAS Année de publication : 2010 Importance : 216 ISBN/ISSN/EAN : 978-2707-15760797-8 Langues : Français Catégories : Civilisation
Dualisme
Freud
Horde primitive
Maladie psychosomatique
Psychologie
SociologieMots-clés : Maladie psychosomatique Civilisation Freud Sociologie Psychologie Dualisme Horde primitive Résumé : Traduit par Nicolas Guilhot, Marc Joly et Valentine Meunier, postface de Bernard Lahire Norbert Elias, l'un des sociologues les plus importants du xxe siècle, est surtout connu pour son ouvrage sur le processus de civilisation (Über den Prozess der Zivilisation, 1939), traduit en français sous les titres La Civilisation des m?urs (1973) et La Dynamique de l'Occident (1975). Dans les cinq textes réunis dans le présent recueil, inédits en français, Elias se confronte à des problématiques liées à la psychologie au sens large. Qu'il s'agisse du domaine de la psychologie sociale, des rapports psychiatrie/sociologie, de la " civilisation " des relations entre parents et enfants ou de l'impact du processus de civilisation sur les maladies psychosomatiques, le sociologue parvient toujours à déployer son propre système de pensée et à clarifier des problèmes en apparence inextricables. Le dernier texte du volume est un peu à part. Il s'agit d'un manuscrit sur Sigmund Freud que la mort d'Elias laissa inachevé. Le texte n'en est pas moins profond et original. Elias y critique tout d'abord le dualisme freudien et le mythe du meurtre du père de la Horde primitive. Puis il montre que les caractéristiques répressives de la société sont toujours la conséquence d'une certaine configuration des relations de pouvoir entre groupes sociaux. Ce qui lui permet d'opérer un retour critique sur la théorie du processus de civilisation. Mais son propos ne s'arrête pas là, puisqu'il esquisse, de manière fascinante, une reconceptualisation d'ensemble des concepts de la psychanalyse à l'aune d'une remise en jeu de la frontière nature/culture. En somme, ce texte peut être considéré comme le testament intellectuel du plus freudien des sociologues. Le premier texte, "Le domaine de la psychologie sociale", est issu d?un cours d?introduction à la psychologie sociale donné en 1950 dans un institut de traitement de la délinquance ? à une époque où Elias, toujours en attente d?un poste universitaire après son exil en Angleterre, était très proche de Foulkes (exilé comme lui) et de ses expériences de psychothérapie de groupe. Il y définit l?objet de la psychologie sociale sous ses trois aspects de "comportement humain", d?"expérience humaine" et de "développement humain" : trois dimensions ayant en commun la prise en compte d?autrui, à la différence de la "psychologie générale", qui se donne pour objet "l?individu en tant que tel" ? une perspective erronée bien sûr puisque, selon Elias, "il n?existe pas d?individu isolé, et nous ne pouvons jamais accéder à la compréhension d?un être humain si ce n?est en observant la façon dont il se développe dans ses relations avec d?autres êtres humains". C?est dire que, dans cette perspective, toute psychologie devrait être une psychologie sociale, qui ne diffère que marginalement de la sociologie, laquelle met davantage l?accent sur le "cadre" dans lequel l?individu agit "plutôt que sur les processus qui affectent intérieurement l?individu". Le deuxième texte, "Sociologie et psychiatrie", est une conférence prononcée en 1965 ? toujours en anglais ? dans une "Association royale" médico-psychologique. Il y critique la tendance des psychiatres à adhérer spontanément à la conception de l?être humain comme "homo clausus", défini indépendamment des "structures familiales" et des "structures sociales", ainsi réduites à de simples "facteurs environnementaux". Cette conception ne diffère donc pas de la perception spontanée du sens commun, en vertu de laquelle "l?être humain fait l?expérience de lui-même comme le centre de toutes choses, tout le reste se trouvant en dehors de lui, séparé par un mur invisible", et "impute une expérience similaire à tous les autres individus". Ce n?est là toutefois qu?une conception propre à un certain type de sociétés ? les nôtres ? et qui, "selon toute probabilité, touche principalement les élites instruites". Contre cette illusion majeure, qu?Elias n?a cessé de combattre dans toute son ?uvre, il réaffirme qu?il n?existe pas d' "individu" sans "société", que ces deux entités ne sont pas des objets physiques distincts, et que seuls existent effectivement des "rapports d?interdépendance" à l?intérieur de "configurations de types variés". Dans cette perspective, une attention spéciale doit être apportée à ces configurations particulières que sont les "relations affectives", en tant qu?elles constituent un "pont entre la psychiatrie et la sociologie" ? au lieu que, pour Freud, il existait un "mur entre ce qui se passe à l?intérieur de l?être humain, en particulier ses représentations fantasmatiques affectives, qu?il explorait, et la réalité "externe", dans laquelle il ne s?aventurait pas". La prise au sérieux de cet entre-deux relationnel (et, notamment, des "interdépendances non intentionnelles" qui sous-tendent toutes les "interactions intentionnelles") incite également à considérer ? ce que Freud n?a pas fait ? que la libido n?est pas une pulsion en soi mais qu?elle est avant tout "dirigée d?un être humain vers un autre". Un tel point de vue met évidemment au premier plan la psychothérapie de groupe telle que la pratiquait, notamment, Foulkes. Le troisième texte, "La civilisation des parents", est une conférence grand public donnée à Berlin en 1980 en ouverture d?un colloque sur "Vivre avec des enfants". Sous une forme aisément accessible, Elias y relit les rapports parents-enfants à la lumière de sa thèse sur le "processus de civilisation", insistant notamment sur le "devenir-adulte" de l?enfant comme apprentissage de l?autocontrôle, et sur l?allongement de ce processus à mesure des progrès de la "civilisation des m?urs" ; sur les rapports de domination entre parents et enfants, qui tendent à s?atténuer à l?époque contemporaine (ce qui lui permet de critiquer au passage la vision "romantique" et idéalisante qu?avait Philippe Ariès de l?enfance dans l?ancien temps) ; et sur les transformations historiques de l?attachement aux enfants (beaucoup plus fort que par le passé, étant donné la maîtrise accrue du contrôle des naissances) ? l?amour parental étant un fait non pas "naturel" mais social. Ainsi peut-on comprendre le "durcissement de l?interdit de l?usage de la violence de la part des deux parties". Au-delà de Freud - Sociologie, psychologie, psychanalyse [texte imprimé] / Norbert ELIAS . - 2010 . - 216.
ISSN : 978-2707-15760797-8
Langues : Français
Catégories : Civilisation
Dualisme
Freud
Horde primitive
Maladie psychosomatique
Psychologie
SociologieMots-clés : Maladie psychosomatique Civilisation Freud Sociologie Psychologie Dualisme Horde primitive Résumé : Traduit par Nicolas Guilhot, Marc Joly et Valentine Meunier, postface de Bernard Lahire Norbert Elias, l'un des sociologues les plus importants du xxe siècle, est surtout connu pour son ouvrage sur le processus de civilisation (Über den Prozess der Zivilisation, 1939), traduit en français sous les titres La Civilisation des m?urs (1973) et La Dynamique de l'Occident (1975). Dans les cinq textes réunis dans le présent recueil, inédits en français, Elias se confronte à des problématiques liées à la psychologie au sens large. Qu'il s'agisse du domaine de la psychologie sociale, des rapports psychiatrie/sociologie, de la " civilisation " des relations entre parents et enfants ou de l'impact du processus de civilisation sur les maladies psychosomatiques, le sociologue parvient toujours à déployer son propre système de pensée et à clarifier des problèmes en apparence inextricables. Le dernier texte du volume est un peu à part. Il s'agit d'un manuscrit sur Sigmund Freud que la mort d'Elias laissa inachevé. Le texte n'en est pas moins profond et original. Elias y critique tout d'abord le dualisme freudien et le mythe du meurtre du père de la Horde primitive. Puis il montre que les caractéristiques répressives de la société sont toujours la conséquence d'une certaine configuration des relations de pouvoir entre groupes sociaux. Ce qui lui permet d'opérer un retour critique sur la théorie du processus de civilisation. Mais son propos ne s'arrête pas là, puisqu'il esquisse, de manière fascinante, une reconceptualisation d'ensemble des concepts de la psychanalyse à l'aune d'une remise en jeu de la frontière nature/culture. En somme, ce texte peut être considéré comme le testament intellectuel du plus freudien des sociologues. Le premier texte, "Le domaine de la psychologie sociale", est issu d?un cours d?introduction à la psychologie sociale donné en 1950 dans un institut de traitement de la délinquance ? à une époque où Elias, toujours en attente d?un poste universitaire après son exil en Angleterre, était très proche de Foulkes (exilé comme lui) et de ses expériences de psychothérapie de groupe. Il y définit l?objet de la psychologie sociale sous ses trois aspects de "comportement humain", d?"expérience humaine" et de "développement humain" : trois dimensions ayant en commun la prise en compte d?autrui, à la différence de la "psychologie générale", qui se donne pour objet "l?individu en tant que tel" ? une perspective erronée bien sûr puisque, selon Elias, "il n?existe pas d?individu isolé, et nous ne pouvons jamais accéder à la compréhension d?un être humain si ce n?est en observant la façon dont il se développe dans ses relations avec d?autres êtres humains". C?est dire que, dans cette perspective, toute psychologie devrait être une psychologie sociale, qui ne diffère que marginalement de la sociologie, laquelle met davantage l?accent sur le "cadre" dans lequel l?individu agit "plutôt que sur les processus qui affectent intérieurement l?individu". Le deuxième texte, "Sociologie et psychiatrie", est une conférence prononcée en 1965 ? toujours en anglais ? dans une "Association royale" médico-psychologique. Il y critique la tendance des psychiatres à adhérer spontanément à la conception de l?être humain comme "homo clausus", défini indépendamment des "structures familiales" et des "structures sociales", ainsi réduites à de simples "facteurs environnementaux". Cette conception ne diffère donc pas de la perception spontanée du sens commun, en vertu de laquelle "l?être humain fait l?expérience de lui-même comme le centre de toutes choses, tout le reste se trouvant en dehors de lui, séparé par un mur invisible", et "impute une expérience similaire à tous les autres individus". Ce n?est là toutefois qu?une conception propre à un certain type de sociétés ? les nôtres ? et qui, "selon toute probabilité, touche principalement les élites instruites". Contre cette illusion majeure, qu?Elias n?a cessé de combattre dans toute son ?uvre, il réaffirme qu?il n?existe pas d' "individu" sans "société", que ces deux entités ne sont pas des objets physiques distincts, et que seuls existent effectivement des "rapports d?interdépendance" à l?intérieur de "configurations de types variés". Dans cette perspective, une attention spéciale doit être apportée à ces configurations particulières que sont les "relations affectives", en tant qu?elles constituent un "pont entre la psychiatrie et la sociologie" ? au lieu que, pour Freud, il existait un "mur entre ce qui se passe à l?intérieur de l?être humain, en particulier ses représentations fantasmatiques affectives, qu?il explorait, et la réalité "externe", dans laquelle il ne s?aventurait pas". La prise au sérieux de cet entre-deux relationnel (et, notamment, des "interdépendances non intentionnelles" qui sous-tendent toutes les "interactions intentionnelles") incite également à considérer ? ce que Freud n?a pas fait ? que la libido n?est pas une pulsion en soi mais qu?elle est avant tout "dirigée d?un être humain vers un autre". Un tel point de vue met évidemment au premier plan la psychothérapie de groupe telle que la pratiquait, notamment, Foulkes. Le troisième texte, "La civilisation des parents", est une conférence grand public donnée à Berlin en 1980 en ouverture d?un colloque sur "Vivre avec des enfants". Sous une forme aisément accessible, Elias y relit les rapports parents-enfants à la lumière de sa thèse sur le "processus de civilisation", insistant notamment sur le "devenir-adulte" de l?enfant comme apprentissage de l?autocontrôle, et sur l?allongement de ce processus à mesure des progrès de la "civilisation des m?urs" ; sur les rapports de domination entre parents et enfants, qui tendent à s?atténuer à l?époque contemporaine (ce qui lui permet de critiquer au passage la vision "romantique" et idéalisante qu?avait Philippe Ariès de l?enfance dans l?ancien temps) ; et sur les transformations historiques de l?attachement aux enfants (beaucoup plus fort que par le passé, étant donné la maîtrise accrue du contrôle des naissances) ? l?amour parental étant un fait non pas "naturel" mais social. Ainsi peut-on comprendre le "durcissement de l?interdit de l?usage de la violence de la part des deux parties". Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 5941 L-ELIA Livres Le Fil d'Ariane Livre Disponible Logiques de l'exclusion / Norbert ELIAS
Titre : Logiques de l'exclusion : enquête sociologique au coeur des problèmes d'une communauté Type de document : texte imprimé Auteurs : Norbert ELIAS, Auteur ; John L. Scotson, Auteur Editeur : Paris : Fayard Année de publication : impr. 1997, cop. 1997 Importance : 1 vol. (278 p.) Présentation : couv. ill. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-213-59955-6 Prix : 120 FRF Note générale : Logiques de l'exclusion
L'enquête sur les problèmes d'une cité de banlieue à la fin des années 1950 que présente ici Norbert Elias est d'une actualité surprenante car elle éclaire les débats les plus actuels sur l'exclusion. Elle met en effet au jour, de façon très concrète, le racisme sans race, l'exclusion sans fracture économique ainsi que toute une série de thèmes qui sont au coeur des préoccupations de nos sociétés contemporaines: le respect, la dignité,l'estime de soi.
Dans cette petite ville d'Angleterre, formée de lotissements successifs, les tensions sont multiples entre les habitants et les nouveaux venus. Les premiers considèrent les seconds comme des étrangers qui ne partagent pas leurs valeurs et ont le sentiment qu'ils menacent leur mode de vie. Ils les tiennent à distance dans la vie courante, les écartent des lieux de décision, des associations de loisirs, des clubs et des églises. Et ce rejet se perpétue sur deux ou trois générations, entretenu par les rumeurs et les commérages. Or nul racisme ici au sens propre, nulle menace de chômage à cette époque _ les uns et les autres sont des ouvriers ou des petits bourgeois et travaillent dans les mêmes usines. Ce refus de la relation à l'autre, explique Norbert Elias, est à replacer dans un contexte plus large de rapport de pouvoir: le groupe dominant reproduit sa domination _ et renforce sa cohésion _ en excluant les " marginaux ", cette image collective confortant à son tour l'image que chacun se fait de soi à l'intérieur du groupe. Ainsi, du côté des exclus, " ces jeunes qui, sachant qu'ils indisposaient ceux qui les traitaient en parias, trouvaient là une incitation supplémentaire, peut-être l'incitation majeure à se mal conduire ".Catégories : Exclusion
Marginalité
SDFLogiques de l'exclusion : enquête sociologique au coeur des problèmes d'une communauté [texte imprimé] / Norbert ELIAS, Auteur ; John L. Scotson, Auteur . - Paris : Fayard, impr. 1997, cop. 1997 . - 1 vol. (278 p.) : couv. ill. ; 22 cm.
ISBN : 2-213-59955-6 : 120 FRF
Logiques de l'exclusion
L'enquête sur les problèmes d'une cité de banlieue à la fin des années 1950 que présente ici Norbert Elias est d'une actualité surprenante car elle éclaire les débats les plus actuels sur l'exclusion. Elle met en effet au jour, de façon très concrète, le racisme sans race, l'exclusion sans fracture économique ainsi que toute une série de thèmes qui sont au coeur des préoccupations de nos sociétés contemporaines: le respect, la dignité,l'estime de soi.
Dans cette petite ville d'Angleterre, formée de lotissements successifs, les tensions sont multiples entre les habitants et les nouveaux venus. Les premiers considèrent les seconds comme des étrangers qui ne partagent pas leurs valeurs et ont le sentiment qu'ils menacent leur mode de vie. Ils les tiennent à distance dans la vie courante, les écartent des lieux de décision, des associations de loisirs, des clubs et des églises. Et ce rejet se perpétue sur deux ou trois générations, entretenu par les rumeurs et les commérages. Or nul racisme ici au sens propre, nulle menace de chômage à cette époque _ les uns et les autres sont des ouvriers ou des petits bourgeois et travaillent dans les mêmes usines. Ce refus de la relation à l'autre, explique Norbert Elias, est à replacer dans un contexte plus large de rapport de pouvoir: le groupe dominant reproduit sa domination _ et renforce sa cohésion _ en excluant les " marginaux ", cette image collective confortant à son tour l'image que chacun se fait de soi à l'intérieur du groupe. Ainsi, du côté des exclus, " ces jeunes qui, sachant qu'ils indisposaient ceux qui les traitaient en parias, trouvaient là une incitation supplémentaire, peut-être l'incitation majeure à se mal conduire ".
Catégories : Exclusion
Marginalité
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 8345 L-ELIA Livres Le Fil d'Ariane Livre Disponible Mozart, sociologie d'un génie / Norbert ELIAS
Titre : Mozart, sociologie d'un génie Type de document : texte imprimé Auteurs : Norbert ELIAS, Auteur Editeur : [Paris] : Éditions du Seuil Année de publication : DL 1991, cop. 1991 Collection : La librairie du XXe siècle Importance : 1 vol. (243 p.) Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-013405-7 Note générale : C'est en 1980 que Norbert Elias songe à faire son Mozart, et c'est l'éditeur de ses œuvres, Michael Schröter, qui assure aujourd'hui la publication posthume de cet inédit. Contre les musicologues qui ont momifié Mozart, Elias s'efforce de comprendre qui fut cet artiste génial, né dans une société qui ne connaissait pas encore la notion romantique de " génie ".
Les tensions qui déchirent l'existence quotidienne de Mozart, les rapports complexes avec son père, ses relations érotiques et ses tourments sont approchés avec autant de rigueur que de tendresse. Elias analyse également les comportements de ce " clown ", son besoin irrépressible de choquer la noblesse de cour en faisant des gestes déplacés, en proférant des mots obscènes. Ces grossièretés scatologiques trouvent ici une explication à la fois psychologique et sociologique lorsque l'auteur décrit les relations tendues qui lient entre eux dominants et dominés, maîtres de la cour et serviteurs. A ce propos, Elias écrit : " Comme beaucoup d'individus occupant une position marginale, Mozart souffrait des humiliations que lui infligeaient les nobles de la cour, et il s'en irritait. Mais ces réactions d'aversion à l'égard de la couche sociale supérieure allaient de pair avec des sentiments intensément positifs : c'est précisément de ces mêmes gens qu'il voulait être reconnu, par eux qu'il voulait être considéré et traité commun un individu de valeur égale à cause de sa création musicale. " En refermant le Mozart d'Elias, on a le sentiment d'avoir découvert un regard aussi lucide que généreux sur la vie des hommes en société.Catégories : Domination
Génie
Humiliation
MusiqueMozart, sociologie d'un génie [texte imprimé] / Norbert ELIAS, Auteur . - [Paris] : Éditions du Seuil, DL 1991, cop. 1991 . - 1 vol. (243 p.) ; 18 cm. - (La librairie du XXe siècle) .
ISBN : 978-2-02-013405-7
C'est en 1980 que Norbert Elias songe à faire son Mozart, et c'est l'éditeur de ses œuvres, Michael Schröter, qui assure aujourd'hui la publication posthume de cet inédit. Contre les musicologues qui ont momifié Mozart, Elias s'efforce de comprendre qui fut cet artiste génial, né dans une société qui ne connaissait pas encore la notion romantique de " génie ".
Les tensions qui déchirent l'existence quotidienne de Mozart, les rapports complexes avec son père, ses relations érotiques et ses tourments sont approchés avec autant de rigueur que de tendresse. Elias analyse également les comportements de ce " clown ", son besoin irrépressible de choquer la noblesse de cour en faisant des gestes déplacés, en proférant des mots obscènes. Ces grossièretés scatologiques trouvent ici une explication à la fois psychologique et sociologique lorsque l'auteur décrit les relations tendues qui lient entre eux dominants et dominés, maîtres de la cour et serviteurs. A ce propos, Elias écrit : " Comme beaucoup d'individus occupant une position marginale, Mozart souffrait des humiliations que lui infligeaient les nobles de la cour, et il s'en irritait. Mais ces réactions d'aversion à l'égard de la couche sociale supérieure allaient de pair avec des sentiments intensément positifs : c'est précisément de ces mêmes gens qu'il voulait être reconnu, par eux qu'il voulait être considéré et traité commun un individu de valeur égale à cause de sa création musicale. " En refermant le Mozart d'Elias, on a le sentiment d'avoir découvert un regard aussi lucide que généreux sur la vie des hommes en société.
Catégories : Domination
Génie
Humiliation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 8350 L-ELIA Livres Le Fil d'Ariane Livre Disponible