Titre : | La santé mentale : vers un bonheur sous contrôlé | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Mathieu Bellahsen, Auteur ; Jean OURY, Préfacier, etc. | Editeur : | Paris : La Fabrique Editions | Année de publication : | DL 2014 | Importance : | 1 vol. (186 p.) | Format : | 17 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-35872-059-5 | Prix : | 13 EUR | Note générale : | Comment la santé mentale, idée progressiste de la psychiatrie d'après-guerre, s'est-elle transformée en outil de normalisation et de contrôle ? Dans les années 1980, une neuropsychiatrie « scientifique » a ouvert la voie au discours gestionnaire : il s'agissait désormais de classer, de gérer, d'évaluer. Pour cela, la notion de santé mentale est devenue un opérateur essentiel, car, selon un rapport officiel, « la mauvaise santé mentale coûte à l'Union européenne de 3 à 4 % du produit intérieur brut, à la suite d'une perte de productivité ». La pression de l'industrie pharmaceutique, le rôle dominant des neurosciences dans la recherche, la dévalorisation systématique de la psychanalyse, toute cette dérive fait de « la santé mentale pour tous » une nouvelle norme, un outil dans la gestion néolibérale des populations. Le « complet bien-être », le bonheur sous contrôle, telles sont les visées que sous-tend le terme faussement rassurant de santé mentale. | Langues : | Français | Catégories : | Contrôle histoire Normalisation Politique de santé mentale
| Index. décimale : | 616.8 |
La santé mentale : vers un bonheur sous contrôlé [texte imprimé] / Mathieu Bellahsen, Auteur ; Jean OURY, Préfacier, etc. . - Paris : La Fabrique Editions, DL 2014 . - 1 vol. (186 p.) ; 17 cm. ISBN : 978-2-35872-059-5 : 13 EUR Comment la santé mentale, idée progressiste de la psychiatrie d'après-guerre, s'est-elle transformée en outil de normalisation et de contrôle ? Dans les années 1980, une neuropsychiatrie « scientifique » a ouvert la voie au discours gestionnaire : il s'agissait désormais de classer, de gérer, d'évaluer. Pour cela, la notion de santé mentale est devenue un opérateur essentiel, car, selon un rapport officiel, « la mauvaise santé mentale coûte à l'Union européenne de 3 à 4 % du produit intérieur brut, à la suite d'une perte de productivité ». La pression de l'industrie pharmaceutique, le rôle dominant des neurosciences dans la recherche, la dévalorisation systématique de la psychanalyse, toute cette dérive fait de « la santé mentale pour tous » une nouvelle norme, un outil dans la gestion néolibérale des populations. Le « complet bien-être », le bonheur sous contrôle, telles sont les visées que sous-tend le terme faussement rassurant de santé mentale. Langues : Français |  |