Titre : | Extraterritorialité : essais sur la littérature et la révolution du langage | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | George Steiner (1929-....), Auteur ; Pierre-Emmanuel Dauzat (1958-....), Traducteur | Editeur : | Calmann-Lévy | Année de publication : | 2002 | Collection : | Petite bibliothèque des idées, ISSN 1285-3127 | Importance : | 257 p. | Présentation : | couv. ill en coul. | Format : | 21 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-7021-3269-3 | Prix : | 17 EUR | Note générale : | Présentation de l'éditeur
George Steiner met ici en doute la capacité de la linguistique à parvenir à une perspective universelle sur le langage. A ses yeux, la littérature, dans la spécificité de l'écriture, nous procure un accès à l'universel plus assuré que les recherches formelles. Fondant son approche sur une relecture attentive d'auteurs qui ont écrit dans une " langue qui n'était pas la leur " - Beckett, Nabokov, Borges -, George Steiner s'interroge aussi dans cet ouvrage sur les rapports du mal et de la littérature, ferraillant au passage avec Sartre qui affirmait qu'on ne saurait écrire un bon roman à la gloire de l'antisémitisme. Cette " extraterritorialité " de la littérature, George Steiner la révèle aussi comme étant à l'origine de son propre parcours, de juif allemand né en exil en France puis ayant vécu en Grande-Bretagne et aux États-Unis --Ce texte fait référence à l'édition Poche .
Quatrième de couverture
Pour la première fois, George Steiner aborde ce que la pensée moderne doit à la révolution du langage amorcée au début du XXe siècle. II montre comment les recherches linguistiques et biologiques modernes donnent de nouveaux éléments pour penser ce qu'il appellera bien plus tard les "grammaires de la création". Se dessine aussi un Steiner plus personnel, apatride issu d'une famille de Juifs allemands réfugiés en France, puis a New York et en Angleterre. Plus frontalement encore que dans son autobiographie, il s'interroge sur son statut extraterritorial en évoquant quelques figures de proue de ta littérature moderne : Beckett, Nabokov, Borges, qui tous trois ont écrit dans une a langue qui n'était pas la leur,. Dans un autre volet, il livre une méditation sur les rapports du mal et de la littérature, ferraille avec Sartre, affirmant qu'on ne saurait écrire un bon roman a la gloire de 4 l'antisémitisme. C'est aussi pour lui l'occasion de s'interroger sur l'art de lire, sur la postculture et l'avenir du livre.
Traduit en français trente ans après sa publication en langue anglaise, Extraterritorialité marque un tournant' essentiel dans l’œuvre de Steiner. Philosophe du langage, critique littéraire et romancier, George Steiner a enseigné à Princeton et a été professeur de littérature anglaise et de littérature comparée à Genève. Invité dans les universités du monde entier (même en Chine populaire !). il est professeur honoraire à Cambridge.
Traduit de l'anglais par Pierre-Emmanuel Dauzat. | Langues : | Français Langues originales : Anglais | Catégories : | antisémitisme Écriture Linguistique Littérature Philosophie
| Index. décimale : | 121.6 |
Extraterritorialité : essais sur la littérature et la révolution du langage [texte imprimé] / George Steiner (1929-....), Auteur ; Pierre-Emmanuel Dauzat (1958-....), Traducteur . - France : Calmann-Lévy, 2002 . - 257 p. : couv. ill en coul. ; 21 cm. - ( Petite bibliothèque des idées, ISSN 1285-3127) . ISBN : 2-7021-3269-3 : 17 EUR Présentation de l'éditeur
George Steiner met ici en doute la capacité de la linguistique à parvenir à une perspective universelle sur le langage. A ses yeux, la littérature, dans la spécificité de l'écriture, nous procure un accès à l'universel plus assuré que les recherches formelles. Fondant son approche sur une relecture attentive d'auteurs qui ont écrit dans une " langue qui n'était pas la leur " - Beckett, Nabokov, Borges -, George Steiner s'interroge aussi dans cet ouvrage sur les rapports du mal et de la littérature, ferraillant au passage avec Sartre qui affirmait qu'on ne saurait écrire un bon roman à la gloire de l'antisémitisme. Cette " extraterritorialité " de la littérature, George Steiner la révèle aussi comme étant à l'origine de son propre parcours, de juif allemand né en exil en France puis ayant vécu en Grande-Bretagne et aux États-Unis --Ce texte fait référence à l'édition Poche .
Quatrième de couverture
Pour la première fois, George Steiner aborde ce que la pensée moderne doit à la révolution du langage amorcée au début du XXe siècle. II montre comment les recherches linguistiques et biologiques modernes donnent de nouveaux éléments pour penser ce qu'il appellera bien plus tard les "grammaires de la création". Se dessine aussi un Steiner plus personnel, apatride issu d'une famille de Juifs allemands réfugiés en France, puis a New York et en Angleterre. Plus frontalement encore que dans son autobiographie, il s'interroge sur son statut extraterritorial en évoquant quelques figures de proue de ta littérature moderne : Beckett, Nabokov, Borges, qui tous trois ont écrit dans une a langue qui n'était pas la leur,. Dans un autre volet, il livre une méditation sur les rapports du mal et de la littérature, ferraille avec Sartre, affirmant qu'on ne saurait écrire un bon roman a la gloire de 4 l'antisémitisme. C'est aussi pour lui l'occasion de s'interroger sur l'art de lire, sur la postculture et l'avenir du livre.
Traduit en français trente ans après sa publication en langue anglaise, Extraterritorialité marque un tournant' essentiel dans l’œuvre de Steiner. Philosophe du langage, critique littéraire et romancier, George Steiner a enseigné à Princeton et a été professeur de littérature anglaise et de littérature comparée à Genève. Invité dans les universités du monde entier (même en Chine populaire !). il est professeur honoraire à Cambridge.
Traduit de l'anglais par Pierre-Emmanuel Dauzat. Langues : Français Langues originales : Anglais |  |