Titre : | Histoire du mal de vivre : de la mélancolie à la dépression | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Georges MINOIS | Année de publication : | 2003 | Importance : | 478 p. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-84675-076-9 | Langues : | Français | Catégories : | dépression Désespoir Ennui histoire Mélancolie suicide
| Mots-clés : | Histoire Mélancolie Désespoir Ennui Dépression Suicide | Résumé : | « Notre société rejette les pessimistes, les déprimés, les angoissés. Le « mal de vivre » serait-il une maladie de la modernité qu'il faut soigner à coups d'antidépresseurs ? L'expression date du XVIIIe siècle, mais le mal-être qu'elle désigne existe depuis que l'homme cherche un sens à sa vie. Déjà, dans l'Antiquité, les médecins décrivaient des patients atteints de syndromes dépressifs et proposaient des remèdes à base de plantes pour les guérir. Déjà aussi les philosophes s'interrogeaient sur l'ambivalence de ces «affections de l'âme ». Fatigue de soi, acédie, mélancolie, ennui, inquiétude, spleen, nihilisme, nausée, angoisse, dépression, le mal de vivre a pris différentes formes au cours des siècles, mais toutes sont liées au malaise de la condition humaine. De Lucrèce à Schopenhauer, des cohortes d'esprits lucides ont analysé ce malaise. D'Aristote à Dostoïevski, beaucoup y ont vu le tempérament par excellence des « grands hommes ». D'Eschyle à Cioran en passant par Shakespeare, ce malaise a inspiré les plus grands auteurs de la culture occidentale. De l'impossible révolte de Prométhée contre le destin à l'angoisse de l'homme contemporain confronté aux pièges de la liberté, ce livre montre que le mal de vivre est la contrepartie des progrès de la pensée. » |
Histoire du mal de vivre : de la mélancolie à la dépression [texte imprimé] / Georges MINOIS . - 2003 . - 478 p. ISBN : 978-2-84675-076-9 Langues : Français Catégories : | dépression Désespoir Ennui histoire Mélancolie suicide
| Mots-clés : | Histoire Mélancolie Désespoir Ennui Dépression Suicide | Résumé : | « Notre société rejette les pessimistes, les déprimés, les angoissés. Le « mal de vivre » serait-il une maladie de la modernité qu'il faut soigner à coups d'antidépresseurs ? L'expression date du XVIIIe siècle, mais le mal-être qu'elle désigne existe depuis que l'homme cherche un sens à sa vie. Déjà, dans l'Antiquité, les médecins décrivaient des patients atteints de syndromes dépressifs et proposaient des remèdes à base de plantes pour les guérir. Déjà aussi les philosophes s'interrogeaient sur l'ambivalence de ces «affections de l'âme ». Fatigue de soi, acédie, mélancolie, ennui, inquiétude, spleen, nihilisme, nausée, angoisse, dépression, le mal de vivre a pris différentes formes au cours des siècles, mais toutes sont liées au malaise de la condition humaine. De Lucrèce à Schopenhauer, des cohortes d'esprits lucides ont analysé ce malaise. D'Aristote à Dostoïevski, beaucoup y ont vu le tempérament par excellence des « grands hommes ». D'Eschyle à Cioran en passant par Shakespeare, ce malaise a inspiré les plus grands auteurs de la culture occidentale. De l'impossible révolte de Prométhée contre le destin à l'angoisse de l'homme contemporain confronté aux pièges de la liberté, ce livre montre que le mal de vivre est la contrepartie des progrès de la pensée. » |
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