De Sophocle à Proust, de Nerval à Boulgakov : essai de psychanalyse lacanienne / Ginette MICHAUX

Public ISBD Titre : De Sophocle à Proust, de Nerval à Boulgakov : essai de psychanalyse lacanienne Type de document : texte imprimé Auteurs : Ginette MICHAUX ; Pierre PIRET Année de publication : 2008 Importance : 239 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7492-0960-9 Langues : Français Catégories : Double Écriture Littérature Perversion Psychanalyse Pulsion de mort Regard Théâtre Mots-clés : Psychanalyse  Littérature  Écriture  Théâtre  Regard  Perversion  Pulsion de mort  Double Résumé : S'attachant à creuser la singularité inventive de chacune des 13 oeuvres qu'elle étudie, Ginette Michaux montre la valeur opératoire, pour la littérature, de l'orientation donnée par Lacan. TABLE DES MATIERES : Présentation : Pierre Piret PSYCHANALYSE ET LITTÉRATURE - Introduction à l?orientation lacanienne LA LETTRE ET LE DÉSIR - Le regard proustien (I) : l?objet perdu et l?écriture - Le regard proustien (II) : la rencontre de Gilberte - Le regard proustien (III) : la rencontre de madame de Guermantes - Le regard proustien (IV) : les aubépines - Le regard proustien (V) : la photographie - La lettre et la voix. Voix musicales et scintillation du sens dans "Sylvie" de Gérard de Nerval - Entre rêve et réveil, une écriture de l?étrange : "Moi aussi je suis peintre" de André Sempoux LE DISCOURS TRAGIQUE ET LE DÉSIR DE SAVOIR - Le discours tragique dans le théâtre de Sophocle - Où est le père ? Héritage et invention dans le premier théâtre de Maurice Maeterlinck - L?objet d?or dans les "Quinze chansons" de Maurice Maeterlinck - «Et c?était la parole qui avait été blessée jadis». "La déchirure" de Henry Bauchau ÉCRITURES DE LA PULSION DE MORT - Démontage d?un discours pervers : les débats philosophiques de l?oeuvre de Sade - L?énigme du loup-garou dans "Thyl Ulenspiegel" de Charles De Coster : une illustration de la pulsion de mort - La logique du meurtre dans "Bruges-la-Morte" de Georges Rodenbach - La logique du double dans "Un homme si simple" de André Baillon - «La matière elle-même est engagée dans le processus mortel» : "La surface de l?eau" de Eugénie De Keyser SUBVERSIONS DU DISCOURS DU MAÎTRE - "La nouvelle Héloïse" de Rousseau. Un traitement inédit de la tromperie - Écrire malgré la censure au moyen du fantastique : "Le maître et Marguerite" de Mikhaïl Boulgakov De Sophocle à Proust, de Nerval à Boulgakov : essai de psychanalyse lacanienne [texte imprimé] / Ginette MICHAUX ; Pierre PIRET . - 2008 . - 239 p. ISBN : 978-2-7492-0960-9 Langues : Français Catégories : Double Écriture Littérature Perversion Psychanalyse Pulsion de mort Regard Théâtre Mots-clés : Psychanalyse  Littérature  Écriture  Théâtre  Regard  Perversion  Pulsion de mort  Double Résumé : S'attachant à creuser la singularité inventive de chacune des 13 oeuvres qu'elle étudie, Ginette Michaux montre la valeur opératoire, pour la littérature, de l'orientation donnée par Lacan. TABLE DES MATIERES : Présentation : Pierre Piret PSYCHANALYSE ET LITTÉRATURE - Introduction à l?orientation lacanienne LA LETTRE ET LE DÉSIR - Le regard proustien (I) : l?objet perdu et l?écriture - Le regard proustien (II) : la rencontre de Gilberte - Le regard proustien (III) : la rencontre de madame de Guermantes - Le regard proustien (IV) : les aubépines - Le regard proustien (V) : la photographie - La lettre et la voix. Voix musicales et scintillation du sens dans "Sylvie" de Gérard de Nerval - Entre rêve et réveil, une écriture de l?étrange : "Moi aussi je suis peintre" de André Sempoux LE DISCOURS TRAGIQUE ET LE DÉSIR DE SAVOIR - Le discours tragique dans le théâtre de Sophocle - Où est le père ? Héritage et invention dans le premier théâtre de Maurice Maeterlinck - L?objet d?or dans les "Quinze chansons" de Maurice Maeterlinck - «Et c?était la parole qui avait été blessée jadis». "La déchirure" de Henry Bauchau ÉCRITURES DE LA PULSION DE MORT - Démontage d?un discours pervers : les débats philosophiques de l?oeuvre de Sade - L?énigme du loup-garou dans "Thyl Ulenspiegel" de Charles De Coster : une illustration de la pulsion de mort - La logique du meurtre dans "Bruges-la-Morte" de Georges Rodenbach - La logique du double dans "Un homme si simple" de André Baillon - «La matière elle-même est engagée dans le processus mortel» : "La surface de l?eau" de Eugénie De Keyser SUBVERSIONS DU DISCOURS DU MAÎTRE - "La nouvelle Héloïse" de Rousseau. Un traitement inédit de la tromperie - Écrire malgré la censure au moyen du fantastique : "Le maître et Marguerite" de Mikhaïl Boulgakov

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Virginia Woolf. L'écriture, refuge contre la folie. / COLLECTIF

Public ISBD Titre : Virginia Woolf. L'écriture, refuge contre la folie. Type de document : texte imprimé Auteurs : COLLECTIF ; Nicolas Pierre BOILEAU ; Jacques AUBERT ; Stella HARRISSON ; Luc GARCIA ; Monique HARLIN ; Sophie MARRET ; Ginette MICHAUX ; Pierre NAVEAU ; Michèle RIVOIRE Année de publication : 2011 Importance : 231 Langues : Français Catégories : Écriture Écrivain Psychanalyse suicide Mots-clés : Écriture  Écrivain  Suicide  Psychanalyse Résumé : Thème: Connexions Ouvrage collectif dirigé par Stella Harrison. Avant-Propos De Jacques Aubert Ouvrage collectif de: Jacques AUBERT, Nicolas Pierre BOILEAU, Luc GARCIA, Monique HARLIN, Stella HARRISON, Sophie MARRET, Ginette MICHAUX, Pierre NAVEAU, Michèle RIVOIRE. " Je suis faite de telle sorte que rien n'est réel que je ne l'écrive " écrit Virginia Woolf (1882 - 1941) en 1937. Les textes de cet ouvrage, qui réunit psychanalystes et chercheurs en littérature anglaise, éclairent la singularité de l'écriture de Virginia Woolf, écriture si étroitement nouée à son histoire et qu'elle remet sur le métier d'un texte à l'autre. Virginia Woolf fut violée par ses demi-frères, elle souffrit de la mort prématurée de sa mère, de son père, de sa demi-s?ur et de son frère, et elle mit fin à ses jours pendant la guerre. Les auteurs de ce livre ont cependant pris la position de ne pas tenir Virginia Woolf pour une déprimée, une " victime exemplaire " des théories du traumatisme, mais bien plutôt de cerner sa bataille avec les mots contre une douleur d'existence. La lecture de son ?uvre révèle la tâche infernale à laquelle elle s'est livrée et les moyens qu'elle a trouvés pour se protéger de ce qu'elle nomme son " horreur ". Les textes rassemblés ici suivent l'écrivain à la trace, dans ses écrits fictionnels, autobiographiques, et, particulièrement, dans ses écrits les plus tardifs car c'est là que s'exposent de façon fulgurante son ironie et l'éclatement de son monde intérieur. N'oublions pas, enfin, que Virginia Woolf - éditrice de Freud avec son mari - fut elle-même traversée par la psychanalyse ; elle en témoigne fréquemment dans son Journal. Seul le recours incessant à l'écriture donne pour elle consistance à la réalité, " sans le secours d'aucun discours établi ", comme l'avance Jacques Lacan du " dit schizophrène " dans son texte " l'Étourdit ". L'écriture de Virginia Woolf témoigne du mystère incessant qu'elle fut pour elle-même sans que l'on puisse ici, toutefois, conclure qu'écrire aura réussi à apaiser sa certitude de " redevenir folle ", hantise confiée à son mari dans la dernière lettre qu'elle lui laissa avant de se suicider. Virginia Woolf. L'écriture, refuge contre la folie. [texte imprimé] / COLLECTIF ; Nicolas Pierre BOILEAU ; Jacques AUBERT ; Stella HARRISSON ; Luc GARCIA ; Monique HARLIN ; Sophie MARRET ; Ginette MICHAUX ; Pierre NAVEAU ; Michèle RIVOIRE . - 2011 . - 231. Langues : Français Catégories : Écriture Écrivain Psychanalyse suicide Mots-clés : Écriture  Écrivain  Suicide  Psychanalyse Résumé : Thème: Connexions Ouvrage collectif dirigé par Stella Harrison. Avant-Propos De Jacques Aubert Ouvrage collectif de: Jacques AUBERT, Nicolas Pierre BOILEAU, Luc GARCIA, Monique HARLIN, Stella HARRISON, Sophie MARRET, Ginette MICHAUX, Pierre NAVEAU, Michèle RIVOIRE. " Je suis faite de telle sorte que rien n'est réel que je ne l'écrive " écrit Virginia Woolf (1882 - 1941) en 1937. Les textes de cet ouvrage, qui réunit psychanalystes et chercheurs en littérature anglaise, éclairent la singularité de l'écriture de Virginia Woolf, écriture si étroitement nouée à son histoire et qu'elle remet sur le métier d'un texte à l'autre. Virginia Woolf fut violée par ses demi-frères, elle souffrit de la mort prématurée de sa mère, de son père, de sa demi-s?ur et de son frère, et elle mit fin à ses jours pendant la guerre. Les auteurs de ce livre ont cependant pris la position de ne pas tenir Virginia Woolf pour une déprimée, une " victime exemplaire " des théories du traumatisme, mais bien plutôt de cerner sa bataille avec les mots contre une douleur d'existence. La lecture de son ?uvre révèle la tâche infernale à laquelle elle s'est livrée et les moyens qu'elle a trouvés pour se protéger de ce qu'elle nomme son " horreur ". Les textes rassemblés ici suivent l'écrivain à la trace, dans ses écrits fictionnels, autobiographiques, et, particulièrement, dans ses écrits les plus tardifs car c'est là que s'exposent de façon fulgurante son ironie et l'éclatement de son monde intérieur. N'oublions pas, enfin, que Virginia Woolf - éditrice de Freud avec son mari - fut elle-même traversée par la psychanalyse ; elle en témoigne fréquemment dans son Journal. Seul le recours incessant à l'écriture donne pour elle consistance à la réalité, " sans le secours d'aucun discours établi ", comme l'avance Jacques Lacan du " dit schizophrène " dans son texte " l'Étourdit ". L'écriture de Virginia Woolf témoigne du mystère incessant qu'elle fut pour elle-même sans que l'on puisse ici, toutefois, conclure qu'écrire aura réussi à apaiser sa certitude de " redevenir folle ", hantise confiée à son mari dans la dernière lettre qu'elle lui laissa avant de se suicider.

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