Titre : | Substances de l'imaginaire | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | George-Henri MELENOTTE | Année de publication : | 2004 | Importance : | 239 p. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-908855-78-4 | Langues : | Français | Catégories : | Art Corps Double Drogues Érotisme Fantasme Image du corps Image spéculaire Imaginaire Littérature Peinture Photographie
| Mots-clés : | Imaginaire Drogues Erotisme Fantasme Image spéculaire Double Image du corps Corps Art Littérature Peinture Photographie | Résumé : | Privilégiant le point de vue de l'usager du plaisir, Melenotte s'attache tout d'abord au bouleversement que fait connaître la pratique de la drogue à celui qui s'y adonne, et qui porte sur l'expérience de l'image du corps propre, et principalement sa fluctuation : Substances de l'imaginaire fait valoir la très grande diversité des formes de subjectivation qui se construisent à chaque fois que l'on pratique la drogue. Il s'appuie sur les expériences et le travail de Henri Michaux, Michel Foucault et Joël-Peter Witkin. De même, Parmiggiani et Orlan sont autant d'étapes de ce parcours. Dans la deuxième partie, l'analyse de ces fluctuations de l'image se poursuit et s'élargit avec Lacan et son élaboration de l'image spéculaire, rendue instable par l'introduction de l'objet a. L'étude lacanienne de l'imaginaire prend ici place pour éclairer l'usage que Lacan en a fait. Une modalité jusque-là négligée de l'image est alors prise en considération : son étrangeté. Ce n'est pas un nouvel imaginaire que Lacan découvre ainsi mais l'un de ses nouveaux modes, qui intègre l'angoisse dans le rapport au semblable. Dans quel état se trouve l'image du corps propre dès lors que s'y manifeste l'objet a ? Lacan présente trois modalités de cette nouvelle configuration : révélation, transformation et mue. Ainsi, après l'invention de l'objet a, deux qualités de l'image disparaissent de l'horizon : la fixité et l' "Urbild" qui donne à l'image sa valeur d'archive. Le livre s'achève en s'ouvrant sur deux questions laissées en suspens : celle de la belle image d'où peut surgir inopinément son envers, l'horreur, et celle de la persistance, dans la psychanalyse, de la cocaïne, en dépit de son abandon par Freud, au moment même où il invente la psychanalyse. Voir aussi : - Art corporel : le corps entre pensée sublimatoire et pensée opératoire, Patrick MEROT, in : Revue Française de Psychanalyse, n°5, 2005, p.1583-1596. |
Substances de l'imaginaire [texte imprimé] / George-Henri MELENOTTE . - 2004 . - 239 p. ISBN : 978-2-908855-78-4 Langues : Français Catégories : | Art Corps Double Drogues Érotisme Fantasme Image du corps Image spéculaire Imaginaire Littérature Peinture Photographie
| Mots-clés : | Imaginaire Drogues Erotisme Fantasme Image spéculaire Double Image du corps Corps Art Littérature Peinture Photographie | Résumé : | Privilégiant le point de vue de l'usager du plaisir, Melenotte s'attache tout d'abord au bouleversement que fait connaître la pratique de la drogue à celui qui s'y adonne, et qui porte sur l'expérience de l'image du corps propre, et principalement sa fluctuation : Substances de l'imaginaire fait valoir la très grande diversité des formes de subjectivation qui se construisent à chaque fois que l'on pratique la drogue. Il s'appuie sur les expériences et le travail de Henri Michaux, Michel Foucault et Joël-Peter Witkin. De même, Parmiggiani et Orlan sont autant d'étapes de ce parcours. Dans la deuxième partie, l'analyse de ces fluctuations de l'image se poursuit et s'élargit avec Lacan et son élaboration de l'image spéculaire, rendue instable par l'introduction de l'objet a. L'étude lacanienne de l'imaginaire prend ici place pour éclairer l'usage que Lacan en a fait. Une modalité jusque-là négligée de l'image est alors prise en considération : son étrangeté. Ce n'est pas un nouvel imaginaire que Lacan découvre ainsi mais l'un de ses nouveaux modes, qui intègre l'angoisse dans le rapport au semblable. Dans quel état se trouve l'image du corps propre dès lors que s'y manifeste l'objet a ? Lacan présente trois modalités de cette nouvelle configuration : révélation, transformation et mue. Ainsi, après l'invention de l'objet a, deux qualités de l'image disparaissent de l'horizon : la fixité et l' "Urbild" qui donne à l'image sa valeur d'archive. Le livre s'achève en s'ouvrant sur deux questions laissées en suspens : celle de la belle image d'où peut surgir inopinément son envers, l'horreur, et celle de la persistance, dans la psychanalyse, de la cocaïne, en dépit de son abandon par Freud, au moment même où il invente la psychanalyse. Voir aussi : - Art corporel : le corps entre pensée sublimatoire et pensée opératoire, Patrick MEROT, in : Revue Française de Psychanalyse, n°5, 2005, p.1583-1596. |
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