Titre : | La Cause du vouloir. Suivi de : L'objet de la jouissance | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Jean DUNS SCOT ; François LOIRET | Année de publication : | 2009 | Langues : | Français | Catégories : | Jouissance Liberté Objet
| Mots-clés : | Liberté Objet Jouissance | Résumé : | Duns Scot (1266-1308) était théologien catholique et franciscain, et non pas philosophe au sens moderne. Ce texte est la distinction 25 du livre II du Commentaire des Sentences qui constitue le texte clé de la pensée scotienne de la liberté. Posant la question de la cause du vouloir, Duns Scot affronte les positions des maîtres de la fin du XIIIe siècle aussi bien celles dites « intellectualistes » de Godefroid de Fontaines et Gilles de Rome que les positions « volontaristes » de Henri de Gand et Pierre de Jean Olivi, et en ce sens l'étiquette de « volontarisme » sous laquelle est abordée sa pensée s'avère inadéquate. Il nous montre que le libre arbitre repose sur une liberté plus originaire, celle de l'activité illimitée et toujours en devenir de la volonté. Cette liberté est indissociable d'une pensée de la contingence sans équivalent dans la tradition. On ne peut détacher l'approche de la liberté chez Duns Scot de celle de l'infini en acte. Alors que la finitude nous semble le plus souvent caractériser la condition de l'homme, Duns Scot nous entretient d'une infinitisation de l'homme comme le montre le texte de la distinction I du Commentaire des Sentences également publié ici. C'est en tant que volonté libre que l'homme, bien que fini, est cependant capable d'une jouissance de l'infini en acte. LA LIBERTE ORIGINAIRE DE LA VOLONTE I. PRÉALABLE II. L'AUTODÉTERMINATION COMME FORME DE L'AUTOMOUVEMENT III. LE DÉPASSEMENT DE L'APPÉTIT INTELLECTUEL IV. LA CAUSE DE LA VOLITION LA CAUSE DU VOULOIR LECTURA II I. RÉPONSE A LA QUESTION II. EN RÉPONSE AUX ARGUMENTS PRINCIPAUX DES DEUX PARTIES DE L'OBJET DE LA JOUISSANCE I. RÉPONSE A LA QUESTION POSÉE II. RÉPONSE AUX ARGUMENTS PRINCIPAUX |
La Cause du vouloir. Suivi de : L'objet de la jouissance [texte imprimé] / Jean DUNS SCOT ; François LOIRET . - 2009. Langues : Français Catégories : | Jouissance Liberté Objet
| Mots-clés : | Liberté Objet Jouissance | Résumé : | Duns Scot (1266-1308) était théologien catholique et franciscain, et non pas philosophe au sens moderne. Ce texte est la distinction 25 du livre II du Commentaire des Sentences qui constitue le texte clé de la pensée scotienne de la liberté. Posant la question de la cause du vouloir, Duns Scot affronte les positions des maîtres de la fin du XIIIe siècle aussi bien celles dites « intellectualistes » de Godefroid de Fontaines et Gilles de Rome que les positions « volontaristes » de Henri de Gand et Pierre de Jean Olivi, et en ce sens l'étiquette de « volontarisme » sous laquelle est abordée sa pensée s'avère inadéquate. Il nous montre que le libre arbitre repose sur une liberté plus originaire, celle de l'activité illimitée et toujours en devenir de la volonté. Cette liberté est indissociable d'une pensée de la contingence sans équivalent dans la tradition. On ne peut détacher l'approche de la liberté chez Duns Scot de celle de l'infini en acte. Alors que la finitude nous semble le plus souvent caractériser la condition de l'homme, Duns Scot nous entretient d'une infinitisation de l'homme comme le montre le texte de la distinction I du Commentaire des Sentences également publié ici. C'est en tant que volonté libre que l'homme, bien que fini, est cependant capable d'une jouissance de l'infini en acte. LA LIBERTE ORIGINAIRE DE LA VOLONTE I. PRÉALABLE II. L'AUTODÉTERMINATION COMME FORME DE L'AUTOMOUVEMENT III. LE DÉPASSEMENT DE L'APPÉTIT INTELLECTUEL IV. LA CAUSE DE LA VOLITION LA CAUSE DU VOULOIR LECTURA II I. RÉPONSE A LA QUESTION II. EN RÉPONSE AUX ARGUMENTS PRINCIPAUX DES DEUX PARTIES DE L'OBJET DE LA JOUISSANCE I. RÉPONSE A LA QUESTION POSÉE II. RÉPONSE AUX ARGUMENTS PRINCIPAUX |
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