Le Fil d’Ariane
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La Séquestrée de Poitiers
Titre : La Séquestrée de Poitiers Type de document : texte imprimé Année de publication : 2012 Langues : Français Catégories : France
histoire
Hygiène
Procès
SéquestrationMots-clés : Procès Séquestration Résumé : La Séquestrée de Poitiers est un roman d'André Gide publié le 31 mars 1930 aux éditions Gallimard. Ce roman s'inspire de l'histoire vraie de Blanche Monnier (Mélanie Bastian dans le roman), qui a vécu recluse dans une chambre pendant vingt-quatre ans. Elle vivait séquestrée par sa mère, qui l'obligeait à vivre nue dans une chambre qui ne fut jamais nettoyée durant sa réclusion. Les fenêtres étaient condamnées. Elle fut libérée par la police suite à la dénonciation d'un homme qui fréquentait la bonne de la famille. Le roman est directement inspiré par un fait divers. Le drame domestique, révélé lors de la perquisition le 23 mai 1901 chez Louise Monnier, 21, rue de la Visitation à Poitiers, devient une affaire nationale lorsque le procès révèle la séquestration de Blanche Monnier depuis un quart de siècle par sa mère suite à l'amour contrarié entre Blanche et Maître Gilles Lomet (protestant, fils d'un avocat républicain), la famille Monnier royaliste ayant une haine viscérale envers les Républicains (son père Charles-Émile Monnier a perdu son poste de doyen de la faculté des lettres de Poitiers et son frère Marcel Monnier sous-préfet à Puget-Théniers est révoqué suite à la crise du 16 mai 1877) Le 23 mai 1901, un commissaire de police forçait la porte d'une maison bourgeoise de Poitiers et découvrait dans une chambre obscure aux volets cadenassés une femme couchée sur un lit au milieu d'immendices. Aussitôt une rumeur parcourt la ville : la malheureuse, Blanche Monnier, aurait été séquestrée par sa famille depuis vingt-cinq ans, à la suite d'un amour contrarié. La presse nationale s'empare du fait divers, et L'Illustration n'hésite pas à publier une photo monstrueuse, où l'on voit une créature décharnée. Ainsi commence l'affaire de la "séquestrée de Poitiers". Elle suscite un grand émoi dans la France du début du XXème siècle, car Blanche Monnier est la fille d'un ancien doyen de la Faculté des lettres de la vieille cité provinciale et la soeur d'un notable clérical et bien-pensant, qui a été sous-préfet au temps de l'Ordre moral. André Gide s'est inspiré de ce fait divers pour dénoncer l'atmosphère étouffante des familles de la bourgeoisie. Mais la malheureuse était-elle vraiment séquestrée ? L'affaire se révéla bien plus compliquée au cours du procès de son frère Marcel. La Séquestrée de Poitiers [texte imprimé] . - 2012.
Langues : Français
Catégories : France
histoire
Hygiène
Procès
SéquestrationMots-clés : Procès Séquestration Résumé : La Séquestrée de Poitiers est un roman d'André Gide publié le 31 mars 1930 aux éditions Gallimard. Ce roman s'inspire de l'histoire vraie de Blanche Monnier (Mélanie Bastian dans le roman), qui a vécu recluse dans une chambre pendant vingt-quatre ans. Elle vivait séquestrée par sa mère, qui l'obligeait à vivre nue dans une chambre qui ne fut jamais nettoyée durant sa réclusion. Les fenêtres étaient condamnées. Elle fut libérée par la police suite à la dénonciation d'un homme qui fréquentait la bonne de la famille. Le roman est directement inspiré par un fait divers. Le drame domestique, révélé lors de la perquisition le 23 mai 1901 chez Louise Monnier, 21, rue de la Visitation à Poitiers, devient une affaire nationale lorsque le procès révèle la séquestration de Blanche Monnier depuis un quart de siècle par sa mère suite à l'amour contrarié entre Blanche et Maître Gilles Lomet (protestant, fils d'un avocat républicain), la famille Monnier royaliste ayant une haine viscérale envers les Républicains (son père Charles-Émile Monnier a perdu son poste de doyen de la faculté des lettres de Poitiers et son frère Marcel Monnier sous-préfet à Puget-Théniers est révoqué suite à la crise du 16 mai 1877) Le 23 mai 1901, un commissaire de police forçait la porte d'une maison bourgeoise de Poitiers et découvrait dans une chambre obscure aux volets cadenassés une femme couchée sur un lit au milieu d'immendices. Aussitôt une rumeur parcourt la ville : la malheureuse, Blanche Monnier, aurait été séquestrée par sa famille depuis vingt-cinq ans, à la suite d'un amour contrarié. La presse nationale s'empare du fait divers, et L'Illustration n'hésite pas à publier une photo monstrueuse, où l'on voit une créature décharnée. Ainsi commence l'affaire de la "séquestrée de Poitiers". Elle suscite un grand émoi dans la France du début du XXème siècle, car Blanche Monnier est la fille d'un ancien doyen de la Faculté des lettres de la vieille cité provinciale et la soeur d'un notable clérical et bien-pensant, qui a été sous-préfet au temps de l'Ordre moral. André Gide s'est inspiré de ce fait divers pour dénoncer l'atmosphère étouffante des familles de la bourgeoisie. Mais la malheureuse était-elle vraiment séquestrée ? L'affaire se révéla bien plus compliquée au cours du procès de son frère Marcel. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 6904 L-GIDE Livres Le Fil d'Ariane Livre Disponible Une société à soigner. Hygiène et salubrité publiques en France au XIXe siècle / Gérard JORLAND
Titre : Une société à soigner. Hygiène et salubrité publiques en France au XIXe siècle Type de document : texte imprimé Auteurs : Gérard JORLAND Mention d'édition : 1 Année de publication : 2010 Importance : 362 ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-012615-6 Langues : Français Catégories : histoire
Hygiène
idéologie
Médecine
Politique
santé
SociétéMots-clés : Médecine Histoire Hygiène Santé Idéologie Politique Société Résumé : Faute de pouvoir soigner les maladies, la médecine du XIXe siècle s'est employée à les prévenir. D'où le rôle central qu'y joue l'hygiène publique. Se donnant pour mission de supprimer les foyers d'infection qui minent la société, elle s'étend à tous les domaines : égouts et voiries, orientation et hauteur des bâtiments, alimentation et travail, pollution industrielle et urbaine, prisons, casernes, hôpitaux, mais aussi prostitution, alcoolisme, crimes, suicides, etc. Les préconisations des hygiénistes sont toujours les mêmes : faire circuler l'air et l'eau, désinfecter, vacciner. Mais ces avis ne sont pas toujours suivis d'effets. Dans nombre de pays européens, la vaccination et la revaccination sont obligatoires. En France, non. D'où ces deux paradoxes : qu'un pays qui a créé le mouvement d'hygiène publique moderne soit si lent à en appliquer les mesures ; que dans ce même pays, synonyme de centralisation et d'État fort, le gouvernement joue un rôle si limité dans la santé publique. À la fin du siècle, les médecins finissent par se faire élire eux-mêmes au Parlement afin de faire voter une législation sanitaire. Mais pour imposer les contraintes de santé publique, il leur faut abandonner l'idéologie libérale et en construire une autre, le solidarisme. La législation perdurera, pas l'idéologie. Aujourd'hui, les politiques de santé publique appliquées en France et en Angleterre sont diamétralement opposées : libérale chez nous, étatique là-bas, contrairement à toute attente. Une société à soigner. Hygiène et salubrité publiques en France au XIXe siècle [texte imprimé] / Gérard JORLAND . - 1 . - 2010 . - 362.
ISBN : 978-2-07-012615-6
Langues : Français
Catégories : histoire
Hygiène
idéologie
Médecine
Politique
santé
SociétéMots-clés : Médecine Histoire Hygiène Santé Idéologie Politique Société Résumé : Faute de pouvoir soigner les maladies, la médecine du XIXe siècle s'est employée à les prévenir. D'où le rôle central qu'y joue l'hygiène publique. Se donnant pour mission de supprimer les foyers d'infection qui minent la société, elle s'étend à tous les domaines : égouts et voiries, orientation et hauteur des bâtiments, alimentation et travail, pollution industrielle et urbaine, prisons, casernes, hôpitaux, mais aussi prostitution, alcoolisme, crimes, suicides, etc. Les préconisations des hygiénistes sont toujours les mêmes : faire circuler l'air et l'eau, désinfecter, vacciner. Mais ces avis ne sont pas toujours suivis d'effets. Dans nombre de pays européens, la vaccination et la revaccination sont obligatoires. En France, non. D'où ces deux paradoxes : qu'un pays qui a créé le mouvement d'hygiène publique moderne soit si lent à en appliquer les mesures ; que dans ce même pays, synonyme de centralisation et d'État fort, le gouvernement joue un rôle si limité dans la santé publique. À la fin du siècle, les médecins finissent par se faire élire eux-mêmes au Parlement afin de faire voter une législation sanitaire. Mais pour imposer les contraintes de santé publique, il leur faut abandonner l'idéologie libérale et en construire une autre, le solidarisme. La législation perdurera, pas l'idéologie. Aujourd'hui, les politiques de santé publique appliquées en France et en Angleterre sont diamétralement opposées : libérale chez nous, étatique là-bas, contrairement à toute attente. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 5884 L-JORL Livres Le Fil d'Ariane Livre Disponible