Le Fil d’Ariane
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Auteur Geneviève HAUZEUR
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Délires ; Des mots ; Eve et Kiki / André Baillon
Titre : Délires ; Des mots ; Eve et Kiki Type de document : texte imprimé Auteurs : André Baillon ; Vincent ENGEL ; Geneviève HAUZEUR Année de publication : 2010 Langues : Français Catégories : délire
Psychiatrie
Roman littéraire
témoignageMots-clés : Roman littéraire Délire Psychiatrie Témoignage Résumé : Ce livre s'appelle Délires. Délires avec un S. Cette lettre en soi n'a rien d'antipathique. Elle prend ici un petit air de pluriel qui ne laisse pas d'inquiéter. Encore s'il s'agissait de délires amoureux. L'homme et la femme n'en sont pas à quelques délires près, paraît-il ; et dix S conviendraient mieux qu'un seul. Mais, dans les deux récits qui suivent, il est question du vrai délire, celui que les dictionnaires sérieux définissent par l'expression : perdre la boule. (André Baillon) Avec Délires, sans doute le plus fulgurant des récits qui constituent la matière clinique de sa bibliographie (Un homme si simple, Chalet 1 et Le perce-oreille du Luxembourg), André Baillon se risque au plus près des frontières de la folie. Humour et souffrance s'y côtoient dans une voix singulière qui place son oeuvre parmi les plus importantes du 20' siècle L'auteur (Wikipédia 2011) Né à Anvers en 1875, André Baillon perd son père à l'âge d'un mois et sa mère à l'âge de six ans. André et son frère Julien sont recueillis par leur grand-père paternel, petit industriel à Termonde. Leur tante Louise (Mademoiselle Autorité), dévouée mais bigote et peu sensible, s'occupe de l'éducation des deux orphelins. André vécut assez mal une scolarité durant laquelle il ne parvint ni à s'intégrer à la vie de ses condisciples ni à s'adapter à la pédagogie de ses maîtres : les Jésuites de Turnhout et d'Alost. Il entama sans conviction des études d'ingénieur à Louvain en attendant de pouvoir, une fois majeur, entrer en possession de son héritage. Dès avril 1894, il rencontre une jeune ouvrière, Rosine, avec qui il découvre l'amour et la sensualité. Mais cette liaison devient rapidement une source permanente de souffrances : Rosine l'exploite et le bafoue. En même temps, il se lie avec un groupe d'étudiants non conformistes, voire anarchistes. Aussi, dès 1896, se voit-il exclu de l'université tout autant à cause de son absence aux cours que de sa participation à des " réunions socialistes " et de ses " relations coupables avec une femme de mauvaise vie " (La Dupe, Labor, 1988, p. 52). De 1896 à 1898, Baillon vit avec Rosine à Liège où il tient un café. Il dilapide son héritage (au Casino d'Ostende notamment) en essayant de retenir sa maîtresse. Ruiné, désespéré, il essaye une première fois de se suicider en 1896, mais ce n'est qu'à la fin de 1898 qu'il rompt avec Rosine. Après cette rupture, il est accueilli à Bruxelles par son frère. La même année, en mai 1899, Le Thyrse, revue culturelle et littéraire voit le jour ; Baillon y trouve ses premiers amis littéraires et y publie une série de brefs récits qui, soit illustrent la veine réaliste, soit se situent du côté de la littérature morbide et décadente. En 1900, il loue deux pièces à Forest et s'y installe ; il rencontre Marie Vandenberghe, femme aimante et maternelle, qu'il épouse en 1902 ; elle deviendra le personnage central d'Histoire d'une Marie. Il occupe différents emplois et sa difficulté à vivre ne s'atténue pas. En 1903, il part pour Westmalle où il veut vivre la vie simple et rude des paysans de la Campine. Ils y restent jusqu'en 1910 (avec une interruption entre 1905 et 1907) ; une série de croquis, de tableaux minutieusement observés et écrits dans un style bref qui colle du plus près aux faits en résultera et paraîtra en 1919 sous le titre Moi, quelque part (qui devient En sabots dans l'édition suivante, modifiée et augmentée). Ses années les plus stables, furent celles (1910-1920) où il travailla comme secrétaire de rédaction au quotidien La Dernière Heure. Il abandonna cette fonction pour s'installer en France (Paris, Bourg-la-Reine, Paris et, finalement, Marly-le-Roi) et pour essayer d'y vivre de sa plume. L'instabilité mentale d'André Baillon le conduisit à faire un séjour psychiatrique à l'Hôpital de la Salpêtrière en 1923 et à attenter plusieurs fois à ses jours. Il s'inspira de son séjour à la Salpêtrière pour son livre Un homme si simple, qui contient quelques éléments autobiographiques. En 1930, Baillon entama une correspondance passionnée avec la poétesse Marie de Vivier (qui publia La vie tragique d'André Baillon en 1946, Introduction à l'?uvre d'André Baillon en 1950 et grand-mère d'Olivier Mathieu) ; il connut dès lors un nouveau déchirement intime (entre Germaine et Marie). Peu après sa liaison, aussi fameuse que tumultueuse, avec Marie de Vivier, il essaya encore une fois de se suicider en 1931. Il reçut le prix triennal du roman pour Le Perce-oreille du Luxembourg. En avril 1932, il mourut d'avoir absorbé une dose excessive de somnifères. Délires ; Des mots ; Eve et Kiki [texte imprimé] / André Baillon ; Vincent ENGEL ; Geneviève HAUZEUR . - 2010.
Langues : Français
Catégories : délire
Psychiatrie
Roman littéraire
témoignageMots-clés : Roman littéraire Délire Psychiatrie Témoignage Résumé : Ce livre s'appelle Délires. Délires avec un S. Cette lettre en soi n'a rien d'antipathique. Elle prend ici un petit air de pluriel qui ne laisse pas d'inquiéter. Encore s'il s'agissait de délires amoureux. L'homme et la femme n'en sont pas à quelques délires près, paraît-il ; et dix S conviendraient mieux qu'un seul. Mais, dans les deux récits qui suivent, il est question du vrai délire, celui que les dictionnaires sérieux définissent par l'expression : perdre la boule. (André Baillon) Avec Délires, sans doute le plus fulgurant des récits qui constituent la matière clinique de sa bibliographie (Un homme si simple, Chalet 1 et Le perce-oreille du Luxembourg), André Baillon se risque au plus près des frontières de la folie. Humour et souffrance s'y côtoient dans une voix singulière qui place son oeuvre parmi les plus importantes du 20' siècle L'auteur (Wikipédia 2011) Né à Anvers en 1875, André Baillon perd son père à l'âge d'un mois et sa mère à l'âge de six ans. André et son frère Julien sont recueillis par leur grand-père paternel, petit industriel à Termonde. Leur tante Louise (Mademoiselle Autorité), dévouée mais bigote et peu sensible, s'occupe de l'éducation des deux orphelins. André vécut assez mal une scolarité durant laquelle il ne parvint ni à s'intégrer à la vie de ses condisciples ni à s'adapter à la pédagogie de ses maîtres : les Jésuites de Turnhout et d'Alost. Il entama sans conviction des études d'ingénieur à Louvain en attendant de pouvoir, une fois majeur, entrer en possession de son héritage. Dès avril 1894, il rencontre une jeune ouvrière, Rosine, avec qui il découvre l'amour et la sensualité. Mais cette liaison devient rapidement une source permanente de souffrances : Rosine l'exploite et le bafoue. En même temps, il se lie avec un groupe d'étudiants non conformistes, voire anarchistes. Aussi, dès 1896, se voit-il exclu de l'université tout autant à cause de son absence aux cours que de sa participation à des " réunions socialistes " et de ses " relations coupables avec une femme de mauvaise vie " (La Dupe, Labor, 1988, p. 52). De 1896 à 1898, Baillon vit avec Rosine à Liège où il tient un café. Il dilapide son héritage (au Casino d'Ostende notamment) en essayant de retenir sa maîtresse. Ruiné, désespéré, il essaye une première fois de se suicider en 1896, mais ce n'est qu'à la fin de 1898 qu'il rompt avec Rosine. Après cette rupture, il est accueilli à Bruxelles par son frère. La même année, en mai 1899, Le Thyrse, revue culturelle et littéraire voit le jour ; Baillon y trouve ses premiers amis littéraires et y publie une série de brefs récits qui, soit illustrent la veine réaliste, soit se situent du côté de la littérature morbide et décadente. En 1900, il loue deux pièces à Forest et s'y installe ; il rencontre Marie Vandenberghe, femme aimante et maternelle, qu'il épouse en 1902 ; elle deviendra le personnage central d'Histoire d'une Marie. Il occupe différents emplois et sa difficulté à vivre ne s'atténue pas. En 1903, il part pour Westmalle où il veut vivre la vie simple et rude des paysans de la Campine. Ils y restent jusqu'en 1910 (avec une interruption entre 1905 et 1907) ; une série de croquis, de tableaux minutieusement observés et écrits dans un style bref qui colle du plus près aux faits en résultera et paraîtra en 1919 sous le titre Moi, quelque part (qui devient En sabots dans l'édition suivante, modifiée et augmentée). Ses années les plus stables, furent celles (1910-1920) où il travailla comme secrétaire de rédaction au quotidien La Dernière Heure. Il abandonna cette fonction pour s'installer en France (Paris, Bourg-la-Reine, Paris et, finalement, Marly-le-Roi) et pour essayer d'y vivre de sa plume. L'instabilité mentale d'André Baillon le conduisit à faire un séjour psychiatrique à l'Hôpital de la Salpêtrière en 1923 et à attenter plusieurs fois à ses jours. Il s'inspira de son séjour à la Salpêtrière pour son livre Un homme si simple, qui contient quelques éléments autobiographiques. En 1930, Baillon entama une correspondance passionnée avec la poétesse Marie de Vivier (qui publia La vie tragique d'André Baillon en 1946, Introduction à l'?uvre d'André Baillon en 1950 et grand-mère d'Olivier Mathieu) ; il connut dès lors un nouveau déchirement intime (entre Germaine et Marie). Peu après sa liaison, aussi fameuse que tumultueuse, avec Marie de Vivier, il essaya encore une fois de se suicider en 1931. Il reçut le prix triennal du roman pour Le Perce-oreille du Luxembourg. En avril 1932, il mourut d'avoir absorbé une dose excessive de somnifères. Exemplaires
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